Entre Sander, joueur adulé de l'équipe de football américain et Jeremiah, hockeyeur star de la même université, les relations sont électriques et virent régulièrement à l'affrontement. Pourtant, quelques mois auparavant, tout semblait les destiner à devenir amis Le mieux serait qu'ils s'ignorent, mais difficile d'y parvenir quand on fréquente les mêmes personnes. Plus encore quand on est irrémédiablement attiré par l'autre. Quand le destin décide de s'en mêler et que Jeremiah se retrouve à faire du bénévolat dans l'association fondée par Sander, la situation ne peut que devenir explosive. Parviendront-ils à apaiser le feu qui les consume de l'intérieur avant qu'il ne soit trop tard ?
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S’il y a bien une chose que j’ai apprécié quand j’ai entendu parlé de cette saga, c’était l’alternance entre le MF et le MM. J’aime les deux genres et je suis contente d’ajouter un peu plus de lectures MM dans ma bibliothèque.
Sander et Jeremiah m’avaient beaucoup intrigué lors du premier tome et j’étais curieuse de savoir comment les deux autrices allaient aborder les choses. Je n’ai pas été déçue à peu de choses près. Nous avons un peu de clichés, des scènes sexy qui font monter la température et des sujets très intéressants.
Encore une fois, les personnages sont bien construits. Jeremiah a beaucoup de sensibilité et d’empathie. Il est patient et doux. Mais il est incapable de montrer au monde qui il est vraiment, sauf à Sander. Cependant la peur l’empêche de voir que le sacrifice n’en vaut peut être pas la chandelle.
Sander aime provoquer, faire croire à tous qu’il s’assume, qu’il dévore la vie à pleines dents, qu’il est heureux. Seulement lorsqu’on gratte la surface, on découvre une personne brisée et en colère. Cette rage qu’il porte au fond de lui, lui pourrit la vie depuis des années. Et cette intimité entre lui et Jeremiah ne l’aide pas à se contrôler.
J’ai beaucoup aimé la manière dont les autrices ont abordé les choses. Mais surtout les sujets qu’elles ont traité de ce titre : la confiance en soi, la peur de l’opinion des autres, la santé mentale, le lâcher prise. Sander est touchant dans son combat, Jeremiah l’est tout autant dans le sien. Ils ont tous les deux des choses à travailler pour pouvoir avancer ensemble et c’est beau à voir. Par contre, j’attendais plus de la fin. Je la trouve un peu trop rapide et j’aurai espéré un petit chapitre en plus sur Jeremiah et son « après ». Je vais aller combler cette frustration en relisant une scène du premier tome qui me fait fondre à chaque fois (fin du chapitre 19 pour les curieux).
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