Si vous lisez ces lignes, chers lecteurs, c'est que vous avez lu l'histoire de B. Je sais que vous avez été soumis aux mêmes tourments que moi... peut-être même plus, puisque vous avez vécu ces treize ans en l'espace de trois cent soixante-deux pages.
Vous méritez de savoir ce qui s'est passé ensuite.
Vous méritez une fin heureuse... du moins, aussi heureuse que, masochistes que nous sommes, nous puissions vous l'offrir.
Mais avant de vous raconter sa version à elle de l'histoire, je dois au moins vous présenter une partie de la mienne.
Alors, une fois encore, nous ne pouvons pas commencer ici.
Il faut revenir en arrière.
Très loin en arrière.
Remonter jusqu'à la toute première goutte...
Je me demande, par moments, si nous les lectrices, on n’est pas un petit peu masochiste sur les bords. Je m’explique.
Il y a quelques semaines déjà, j’ai découvert « Lettre d’amour à mon Whiskey » et j’en ai été complètement chamboulée. Sachez que ce roman, qui n’est autre que le point de vue du héros, m’a fait replonger dans le même abime que précédemment. Juste un peu moins longtemps puisqu’il fait moitié moins de pages.
Il n’empêche que la plume de Kandi Steiner, toujours aussi magnifique, a une nouvelle fois pris mon coeur en otage. J’ai eu l’impression de revivre ma première lecture en plus de celle-ci, et la douleur a été tout aussi difficile à supporter. J’ai encore eu envie de tourner les pages plus vite, pour m’épargner, m’éviter cette souffrance tout en espérant une meilleure fin.
B et Jamie ont vécu une relation difficile, où ça n’a été qu’une succession de mauvais timings. Treize ans durant lesquels ils n’étaient jamais en accord avec l’autre, malgré la puissance de leur amour. Ils se sont faits tellement de mal au fil des ans.
Ce qui me réjouit, cependant, c’est que l’autrice a entendu les suppliques concernant la conclusion de cette histoire et offre à son héros la possibilité de combler la frustration éprouvée à la fin du précédent roman avec un happy end digne de ce nom.
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