Résumé :
" Il y a une première fois en tout."
Avant, Lark n'avait peur de rien. Sa vie était une suite d'aventures, plus passionnantes les unes que les autres. Mais sa dernière virée par delà les mers fut celle de trop. À présent, ses nuits sont remplies de terreur.
Quand sa meilleure amie lui propose un séjour dans un verger contre son aide pour la vente de fruits au marché paysan, Lark saute sur l'occasion de passer l'automne dans le Vermont. Mais ses cauchemars persistent, quand elle choisit de se confier au résident le plus réservé de la ferme Shipley.
Zachariah est un survivant, lui-aussi. Cela fait quatre ans qu'il a quitté la secte polygame dans laquelle il a grandi. Il a trouvé la paix à la ferme Shipley, en cueillant des pommes et en réparant des machines agricoles. Mais être rejeté à l'âge de dix-neuf ans par sa propre famille laisse des traces, de surcroit dans un monde dont il de connaît ni les moyens de communication ni les codes. En fait, il y a beaucoup de choses qu'il n'avait jamais faites.
Zach et Lark apprennent peu à peu à se faire confiance. Une nuit, ils se rapprochent même plus l'un de l'autre. Finiront-ils par se comprendre pour grandir et ne faire plus qu'un ensemble ? L'amour peut-il tout conquérir ?
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Il n’y a pas à dire, la famille Shipley est vraiment extraordinaire et elle sait prendre soin des gens qu’elle aime.
Dans ce tome, on va enfin connaître plus sérieusement Zach. Ce jeune homme toujours si timide, si introverti. Il faut dire qu’il a un passé plutôt atypique. On ne voit pas beaucoup dans les romances un héros réchapper d’une secte et surtout que ce soit l’homme qui soit le moins expérimenté dans le couple. Et, pour le coup, Zach est inexpérimenté pour absolument tout et cela fait maintenant quatre ans qu’il essaie de rattraper ses lacunes. Il est tellement touchant, admirable, loyal.
Derrière sa force et sa volonté d’être indispensable, se cache pourtant la peur de l’abandon. Il ne se rend pas compte de sa vraie valeur et cela le rend encore plus attendrissant encore. J’aime le voir s’ouvrir à quelqu’un, lui qui est toujours fermé et en retrait. Le voir trouver sa place, guérir doucement de l’enfance qu’il a eu et s’ouvrir au monde est très gratifiant.
Lark est tout le contraire de Zach, elle a eu une enfance épanouissante dans un petit cocon de richesse. Elle a toujours été libre de faire ce qu’elle voulait sans trop de restriction. Et puis, il a suffi d’un voyage pour que son univers bascule. On sait qu’elle a vécu un enfer, l’ombre de ses cauchemars nous hante, sa terreur nous tétanise. Venir chez les Shipley est censé l’aider à surmonter son traumatisme et dans un sens c’est la cas. Mais elle va se cacher derrière ses peurs, ignorer ses angoisses et faire croire au monde qu’elle va bien.
Son rapprochement avec Zach est des plus surprenant parce qu’ils n’ont rien en commun mais le temps de cette parenthèse, ils vont s’apporter énormément l’un à l’autre. Ils vont se comprendre en un seul regard, s’apaiser en un seul geste et aussi s’aimer en un clin d’œil.
Sarina Bowen a le don de nous prendre à revers, à chaque fois. Sa plume est toujours aussi prenante et elle glisse quelques surprises par-ci par-là. J’aime la manière dont elle tisse la toile de son récit, j’aime le travail sur ses personnages. Chaque thématique est intéressante.
Si le tome 2 est un coup de cœur, celui-ci le frôle de peu. J’ai déjà hâte de relire un de ses romans.
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