La dispute entre Weston Lockwood et moi a commencé à l'autel.
Si ce n'est qu'aucun de nous n'a assisté au mariage en question et que les noces ont eu lieu plusieurs décennies avant nos naissances respectives.
Nos grands-pères étaient meilleurs amis et associés d'affaires, du moins jusqu'au mariage de mon grand-père... quand sa future femme lui a annoncé qu'elle ne pouvait pas l'épouser parce qu'elle était amoureuse du grand-père de Weston.
Les deux hommes ont passé des années à se battre pour Grace Copeland, qui n'était autre que leur troisième associée d'affaires. En fin de compte, aucun des deux n'a réussi à voler à l'autre la moitié de son coeur.
Après quoi, chacun est parti de son côté. Dans leurs vies privées, nos grands-pères ont épousé d'autres femmes, et en affaires, ils sont devenus les pires rivaux de l'histoire.
Nos pères ont perpétué la tradition de haine familiale. Alors, tout naturellement, Weston et moi aussi.
Dans l'ensemble, nous gardions nos distances autant que possible.
Jusqu'au jour où la femme qui a déclenché toute cette dispute est morte... et, contre toute attente, a légué l'un des hôtels les plus prestigieux du monde en partage à nos deux grands-pères.
Maintenant, je suis coincée dans un hôtel avec l'homme que je suis née pour détester, à essayer de démêler le bazar dont nos familles ont hérité.
Comme d'habitude, il ne nous a pas fallu longtemps pour nous sauter mutuellement à la gorge.
Weston Lockwood était tout ce que je détestais: grand, intelligent, insolent et bien trop dangereux. Ensemble, nous étions comme le feu et la glace.
Cela n'aurait pas dû être un problème. Après tout, nos familles avaient l'habitude de se haïr. Seulement, il y avait un hic. Chaque fois que nous nous disputions, Weston et moi, nous nous débrouillions pour finir au lit ensemble.
Vi Keeland est une autrice que j’aime beaucoup. Je la lis depuis sa première traduction chez Eden (City Éditions). Il faut quand même avouer que son style est plutôt classique et assez prévisible. Et ce nouveau roman ne fait pas exception.
On se retrouve au milieu d’une querelle entre deux familles, celle de Sophia et de Weston. Ils sont nés pour se détester et ils se le rendent bien. Si Sophia est plutôt sanguine, Weston est plutôt provocateur et taquin.
Au premier abord, j’ai beaucoup aimé la dynamique entre les deux personnages. L’un comme l’autre ont des choses à prouver, à eux-mêmes mais aussi à leur famille. Si Sophia a besoin de prouver à son père qu’être une femme n’est pas une tare, Weston aimerait tout simplement être reconnu comme une personne à part entière. Un objectif qui ne va pas être de tout repos.
Vi Keeland aborde des sujets intéressants comme l’alcoolisme par exemple, mais elle ne va pas au delà de la surface. Si l’autrice les avait approfondi certains sujets, plutôt que d’enchaîner les scènes érotiques, elle aurait donné beaucoup plus d’émotions et de substances à son histoire.
Ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment. Le duo est vraiment très attachant et j’ai pris du plaisir à les voir se provoquer et tomber sous le charme de l’autre tout doucement. Parfois, une romance simple et sexy fait l’affaire. Tout dépend de son mood du moment.
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