À Paris au mois d'août, on s'ennuie sérieusement. Le meilleur remède contre l'ennui, c'est Les ennuis. Et les ennuis, Thomas Fiera les attire à un point qui n'est pas raisonnable. Ancien universitaire en rupture de ban qui suite à un drame personnel est devenu enquêteur privé, Fiera promène son spleen et son humour caustique dans le monde des entreprises sur lequel il jette un regard sceptique et blasé. Recruté par le Pdg de la société Mc4 pour traquer un corbeau, un sale petit délateur sournois qui le met en cause auprès des médias, Fiera, flanqué d'une équipe d'aventuriers aussi improbables que dangereux, se retrouve embarqué dans un merdier infernal où il doit se farcir de faux druides, de vrais fachos et d'authentiques tarés en tous genres. Lui et ses quatre amis provoquent une forte augmentation de l'activité des pompes funèbres qui ne doit pas grand-chose à la canicule. Y'a pas à dire : Paris au mois d'août, c'est mortel !
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Avis Sweety :
J'ai découvert Jean-Baptiste Ferrero lors de Lire à Limoges et je dois avouer qu'avec mon chéri on a passé un agréable moment même si celui-ci n'a duré que 10 minutes. Contrairement à Honey, je suis beaucoup plus thriller donc en lisant le pitch de ce livre et en écoutant l'auteur en parler, je me suis laissé aller à l'acheter.
Je découvre donc Thomas Fiera et son fidèle félin Bonnot (à chaque fois je pense au chanteur de U2). On découvre un homme meurtri, à fleur de peau ayant peu confiance en lui. J’avais l'impression de me voir un lisant sa description. Son histoire est triste mais au fil des pages, je me suis attachée à lui, à son histoire avec Cassandre, ses relations avec son équipe de choc.
J’ai adoré le style de Ferrero qui varie entre plusieurs sentiments et qui joue à merveille avec les mots et les références notamment musicales que j’adore.
Les jeux de ping-pong entre les personnages sont au millimètre et c’est ce qui fait que j’ai aussi accroché avec les personnages et l’histoire.
Justement en parlant de l’histoire, j’avoue qu’au début, j’avais un peu de mal à entrer dedans mais j’en suis devenue accro. Je voulais savoir qui été le coupable, ce que voulait vraiment « les méchants du Beffroi ». Cette enquête est entrainante et c’est aussi grâce au style de l’écrivain. L’écriture est efficace et il y a juste ce qu’il faut en détail pour laisser libre court à notre imagination.
En plus, Ferrero a créé un super univers autour de Fiera et j’avoue que tout cet ensemble fait qu’on a envie de le suivre, d’en découvrir plus sur lui et de l’accompagner.
Alors si vous aimez les thrillers, foncez lire ce livre vous passerez un super moment !
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