mercredi 11 mars 2020

A Movie Moment : Pulp Fiction - Quentin Tarantino

Synopsis :

Interdit aux moins de 12 ans

L'odyssée sanglante et burlesque de petits malfrats dans la jungle de Hollywood à travers trois histoires qui s'entremêlent.

Date de sortie : 26 octobre1994 (2h 29min)
Réalisateur : Quentin Tarantino
Cast : John Travolta, Samuel L. Jackson, Uma Thurman, Bruce Willis, Harvey Keitel, Ving Rhames, Rosanna Arquette, Tim Roth...
Genres : Policier, Thriller
Nationalité : Américain
Distributeur Bac Films
Source : Allociné

Avis Sweety :

Le monde de Tarantino est assez particulier mais, à quelques exceptions près, j’adore son style. Je l’ai découvert en tant qu’acteur dans le piètre « une nuit en enfer » aux côtés de George Clooney où sa prestation m’avait laissé perplexe et ce jour je me suis dit qu’il était vraiment doué en tant que réalisateur.

Tout commence grâce à Réservoir Dogs avec lequel Tarantino prendra ses lettres de noblesse et « Pulp Fiction » finira d’asseoir son talent. Avec ce film, il réalise un chef d’œuvre tant au niveau scénario qu’au niveau de la réalisation. Il saupoudre son film de nombreuses références cinématographiques.

Mais ce qui est pour moi le coup de génie de ce projet, c’est de réussir à réunir acteurs confirmés ou non et des acteurs un peu oubliés comme John Travolta qui est juste fantastique dans son rôle de gangster précieux et complètement déjantés. 

Face à lui, on retrouve Samuel L Jackson, qu’on ne présente plus, dans un rôle complètement loufoque également (un tueur à gage qui récite la Bible avant de passer à l’acte ce n’est pas commun !).
L’atout charme est interprété par la belle Uma Thurman (à l’époque peu connue mais qui deviendra une actrice fétiche pour Tarantino) qui incarne une cocaïnomane et qui est juste géniale dans son jeu, ses gestes…
Autres noms à l’affiche, Bruce Willis qui se retrouve dans la peau d’un boxeur et le grand Harvey Keitel qui interprète un nettoyeur en costard plus que minutieux. 

Ce film a été construit comme un puzzle. Il y a plusieurs histoires à assembler pour les relier et créer l’univers. Tarantino utilise le procédé des flash-back et flashforwards (ce qui j’avoue peut perturber pour les non-initiés) afin d’apporter une consistance dans la narration (et au passage distiller des informations.

Autre point fort de ce film, la bande son (et oui encore et toujours elle) qui est juste géniale et qui avec le temps est devenue mythique. Elle est assez diverse et ressemble à Tarantino (ou du moins à l’image que j’ai de lui). Elle est loufoque et éclectique à la fois. 

Ce film est un petit bijou (enfin pour moi cela va de soi) et il mérite amplement sa Palme d’Or à Cannes. D’ailleurs en écrivant ces quelques lignes, j’ai envie de le revoir pour me délecter de la danse de Thurman et Travolta sur une musique qui est à jamais liée à « Pulp Fiction ».

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