Scottish Lover - Déborah Guérand

Résumé :

Les châteaux, les paysages, et surtout un homme insupportable en kilt : bienvenue en Écosse !

Rose Rafferty enchaîne les scandales et les frasques, au point de mettre en danger sa carrière d’actrice et de chanteuse à Hollywood. Son agent lui pose alors un ultimatum : soit elle accepte de se faire oublier un temps en Écosse, sur l’île de Mull, soit il détruit sa carrière. Et Rose a beau tempêter, il n’y a rien à faire : après des heures de vol, la voilà sur ce bout de terre perdu au milieu de nulle part, sans repères ni échappatoire, et sans parapluie sous l’averse battante !

Toutefois, le pire reste son hôte : Callum MacLaine, vétérinaire bourru dont la famille vit sur l’île depuis plusieurs générations. Il a beau être grand, musclé, la faire frissonner de désir d’un regard… il suffit qu’il ouvre la bouche pour que Rose ait envie de l’étrangler. Il est certain qu’une starlette superficielle ne tiendra pas deux jours sur ses terres ? Eh bien, qu’il s’accroche à son kilt, Rose est déterminée à lui montrer de quel bois elle se chauffe !

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Avis Honey :

Sachez-le, je ne suis pas une personne très sociable. Je ne sais ni copiner et ni papoter avec les autrices. Pourtant, je dois vous avouer que j’ai eu un coup de coeur pour Déborah lors de notre rencontre à Nice (non ce n’est pas de la lèche, dites donc). Je buvais ses paroles. Autant vous dire que j’étais impatiente de la lire à nouveau.

Pour vous situer, l’héroïne Rose, actrice hollywoodienne, est contrainte par son agent de se mettre au vert pendant plusieurs mois afin de se reprendre en main. Seulement, son hôte, s’il est d’accord pour rendre service à son ami (je parle de l’agent, suivez un peu), il n’est pas ravi d’accueillir cette starlette capricieuse sur son territoire.

Déborah Guérand prend le temps, au début de son récit, pour planter le décor avec force détails sur le paysage et l’histoire de l’île. L’intrigue met donc un peu de temps à venir, trop à mon goût. Pour autant, lorsqu’on est dedans, on se laisse porter par cette héroïne un peu revêche et ce héros bougon. S’ils ne s’apprécient pas au premier abord, ces deux-là vont finir par enterrer la hache de guerre et apprendre à mieux se connaître. Surtout que Callum est la personne la mieux placée pour pouvoir aider Rose.

J’ai adoré suivre ce duo passer de la haine à l’amour. Rose et Callum vont travailler ensemble, partager de nombreux moments de complicité, de chamaillerie, de confidence. La tension entre eux va peu à peu monter. La question qui se pose donc est : s’ils cèdent à leur attirance, que se passera-t-il à la fin du séjour ?

J’ai aimé la manière dont Déborah a traité l’addiction, avec suffisamment de gravité et de délicatesse pour ne pas dramatiser ce sujet. L’autrice aborde aussi la peur de l’abandon, la dépression. De jolies émotions en resssortent. Le plus surprenant, c’est la manière dont elle relance son récit. Elle pimente sa romance avec un petit twist qui n’est pas nécessaire mais qui embarque malgré tout.

Petit crush pour la fin, je la trouve si jolie et touchante. Je n’en ai aimé que plus ce couple, mais vraiment beaucoup.