Il est celui qui lui a brisé le cœur.
Lorsqu’elle a quitté The Point, Karsen s’est promis d’oublier ses rues malfamées et dangereuses, qu’elle pensait siennes. Elle s’est surtout promis d’effacer de son cœur Noah, un homme aussi violent et imprévisible que cette ville. Celui à qui elle a offert son cœur… et qui l’a broyé de la plus horrible des façons.
Elle est celle qu’il s’est interdit d’aimer.
Depuis le départ de Karsen, Noah fuit l’absence de celle qui le hante nuit et jour dans la violence et l’adrénaline. Il sait qu’il a eu raison de la faire partir : dans la vraie vie, la Belle ne doit pas être avec la Bête, au risque de se faire dévorer. Pourtant, quand il apprend que Karsen est en danger, il n’hésite pas une seconde et part la rejoindre. Même s’il sait que leurs retrouvailles seront une douce torture.
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J’avoue, j’étais très curieuse de lire cette histoire. Je me rappelle en avoir eu envie juste après le tome de Brysen et Race parce que le béguin de cette gamine était attendrissant et que les moments de complicités avec Booker étaient tout aussi mignons. Ils ont 10 ans d’écart et pourtant pas un instant, cela m’a gêné.
Finalement, c’était intelligent de la part de Jay Crownover de ne pas écrire leurs aventures immédiatement. Ça a permis de faire avancer les choses et d’y mettre quelques années de plus. Parce que le fait de faire vivre une histoire a une gamine de 16 ans avec un adulte de 10 ans son aîné aurait pu être dérangeant. Mais, les années ont passé, The Point a évolué et sa noirceur s’est projetée sur ce couple avant de s'assagir.
Il a suffit d’un peu de manipulation, d’un soupçon de peur pour que le destin de Karsen et Noah soit tout chamboulé. Mais c’était sans compter sur la détermination d’un homme amoureux.
C’est censé être le dernier roman de la saga, Jay Crownover doit donc finir en beauté. C’est forcément avec la princesse de The Point qu’elle ferme la boucle (ou presque).
J’ai regretté dans les précédents tomes que cette ville qu’on adore était en plein changement. Même si c’est dans la logique des choses, je n’avais pas spécialement envie que The Point devienne trop bien. J’adore qu’elle soit sombre et toujours un peu malfamée. Mais c’est comme ça.
Ce tome, c’est la conclusion, le happy end d’une série qui a plu à certains et moins à d’autres. Du coup, c’est un simple petit road-trip rédempteur qui se déroule sous nos yeux avec un petit soupçon d’inquiétude puisqu’il y a une certaine menace. On suit Booker, qu’on a appris à aimer au fil du temps. Je crois même que c’est mon second préféré (après Bax). Il est dur, impitoyable mais il a toujours cette aura qui le pousse à être bon.
Booker ne s’aime pas, pense qu’il ne mérite rien d’autre que la noirceur de The Point. Encore plus depuis qu’il a blessé Karsen. Ce voyage, c’était pour lui une façon de se faire pardonner et de lui dire définitivement adieu. Pourtant, il sait qu’en s’approchant d’elle, il prend de gros risques avec Race. Mais il a assez attendu et il veut voir Karsen une toute dernière fois. J’aime tellement l’homme qu’il est lorsqu’il parle d’elle. Il a tant d’admiration pour elle, tant de dévotion.
Ce petit périple leur permet finalement de mettre des mots sur ce qu’ils ont vécu à leur rencontre, sur la façon dont ils se sont quittés et surtout sur ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre depuis tant d’années. C’est libérateur tant pour Karsen que pour Noah et ensemble ils sont juste adorables. C’est peut être un peu soft pour The Point mais c’est une jolie fin (même si nous avons ce tome bonus : En chute libre) et un bel épilogue bonus.
Par contre, suis-je la seule à ne pas comprendre le premier épilogue. Jay Crownover introduit souvent des personnages en fin de tome et je ne comprends pas le message derrière l’apparition de Campbell. Si vous me lisez et que vous avez compris, venez m’en parler, j'aimerai comprendre.
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