lundi 2 septembre 2019

Fictions : Veronica Mars - L'étrange été de Mlle Mars


Contexte :

Le défi était d'écrire un texte de 20 000 caractères maximum avec pour sujet un moment situé entre le final de la saison 3 et le début de l'hypothétique saison 4 où Veronica travaille au FBI.

____________________

L'étrange été de Mlle Mars

À l’approche de cette fin d’année scolaire, les rues de Neptune connaissaient une effervescence qu’elles n’avaient plus connu depuis quelques mois. Mêlée à la foule, une jeune fille blonde marchait tranquillement.


Voix-Off : Et voilà, je viens de mettre mon bulletin dans l’urne mais je ne sais pas pourquoi, je connais déjà le triste épilogue à cette histoire. Et oui, comment mon père peut être réélu au poste de shérif alors qu’il est accusé d’avoir détruit des preuves dans le but de me protéger, une nouvelle fois ?


Elle continuait à marcher doucement lorsqu’elle arriva à la plage. Une silhouette qu’elle connaissait si bien était assise sous le ponton pour s’abriter de cette pluie si rare en Californie. Elle s’approcha doucement et s’assit à côté d’elle.

Veronica : Bonjour Q.

Mac : Bonjour James. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Veronica : Et bien, le temps est plutôt maussade dans le monde Mars : entre Wallace qui a pris son avion pour l’Ouganda et cette sombre affaire avec mon père… Mais heureusement que tu es là.

Mac : Q n’abandonnera pas James. Elles se sourirent. Euh, Veronica, je crois que tu vibres.

Veronica (prenant son téléphone) : Dick Casablancas ? Que veut-il ? Elle décroche. Veronica Mars j’écoute.

Dick : J’ai besoin de te parler Mars. Est-ce que c’est possible de te voir ?

Veronica : À deux conditions : Mac vient avec moi et c’est moi qui décide où et quand.

Dick : Ok, de toute façon, je n’ai pas le choix.

Veronica : 18h chez toi ce soir. Puis elle raccrocha ne laissant même pas le temps à Dick de répondre.



Voix Off : Ne voulant plus mettre les pieds à Mars Investigation jusqu’à nouvel ordre, il faut bien que je me débrouille même si cette décision m’en coûte.



Mac : Si j’ai bien compris, on va faire un tour au Neptune Grand ce soir ? Pause. Où en es-tu avec Logan et Piz ?

Veronica : Et bien pour Logan, je crois que je ne peux pas être plus claire que lorsque j'ai dit « Tu es hors de ma vie pour toujours » et pour Piz, et bien, on s’évite gentiment.

Mac : Mouais pas très glorieux. Puis, elles regardèrent l’horizon et les vagues qui venaient s’échouer sur les poteaux du ponton sous lequel elles s’abritaient.



Veronica et Mac se trouvaient dans l’ascenseur qui les mènerait à la suite de Logan et Dick. Une fois arrivées à l’étage, les portes s’ouvrirent et leur laissèrent un chemin tracé vers la suite. Veronica frappa.

Dick : Ponctuelles ! J’aime ça. Il se pousse pour les laisser entrer. Faites comme chez vous jeunes demoiselles. Veronica et Mac s’installèrent sur le canapé.

Veronica : Pas le temps de s’amuser blondinet. Quel est ce problème si urgent ? Tu as peut-être perdu ton jeu vidéo préféré et tu voudrais que je le retrouve ?

Dick : Non en fait, c’est un petit peu moins glorieux…

Mac : Encore une histoire avec une aventure d’un soir ?

Dick (confus) : Peut-être…

Veronica (un peu énervée) : Tu nous expliques ton problème où je pars, j’ai d’autre chose à faire que de t’écouter te plaindre de tes mauvais coups…

Dick : Ok, calme-toi Mars. J’y viens. Pause. Et bien, hier soir, je suis sorti m’amuser et comme tu dois t’en douter, j’ai pas mal dragué et j’avais trouvé LA perle rare.

Mac : Comme à chaque fois ?

Dick : Elle était grande, brune et surtout intelligente.

Veronica : Pas assez pour être en ta compagnie si tu veux mon avis.

Dick : Non pas vraiment mais après une nuit bien arrosée et surtout très, comment dire, sportive, je me suis réveillé ce matin et tout mes papiers avaient disparu : carte bancaire avec le code, carte d’identité, passeport… TOUT !

Veronica : Carte bancaire avec code ?

Dick : Oui je l’oublie toujours alors…

Mac : Très intelligente en effet. Tout ton contraire mais ça, on le savait déjà !

Dick : Tu vas m’aider V ?

Veronica : Oui mais, ce ne sera pas gratuit…

Dick : Ton prix sera le mien.
Veronica (se levant) : Ok ! Maintenant, parle-moi en détail de ta soirée et de cette fille.

Veronica montait tranquillement les marches pour arriver jusqu’à l’appartement et lorsqu’elle passa devant la fenêtre, elle vit son père affalé dans son fauteuil favori. Elle commença à ouvrir la porte et sentit son cœur se serrer puis se décida à passer le pas de la porte. En entrant, elle vit la télé allumée mais le son coupé.

Veronica : Tu essaies de t’immerger dans le monde du Mime Marceau ?

Keith : Plutôt celui de Charlie Chaplin pour tout t’avouer.

Veronica : The Modern Times ! Et en plus, tu as la télé en couleur mais c’est impressionnant ce qu’on peut faire aujourd’hui !

Keith : Je pensais que tu avais perdu le chemin de la  maison.
Veronica : Un malin a enlevé les cailloux que j’avais semés pour revenir ici alors ça a pris plus de temps que prévu.
Keith (l’ignorant) : Voilà les résultats… La question est « quel sera l’écart entre les deux candidats ? »
Veronica (gênée) : Papa, je...

Keith (la coupant) : 2% ? Et bien, malgré la défaite, je vois que j’ai toujours mon noyau de soutien. Il se lève. Bonne nuit Veronica. Puis il se dirigea vers sa chambre et ferma la porte.

Voix Off : Voilà pourquoi je ne voulais pas rentrer… Puis, elle se dirigea dans sa chambre. Passons à autre chose. Il faut que je m’occupe de Mr Casablancas. Regardons si cette fille est aussi intelligence que le pense Dick. Elle fit des recherches sur internet. Apparemment non car la belle inconnue a utilisé la carte de crédit. Voyons où elle a été… Tiens, le Bait Shop… C’est un bar qui se situe sur la jetée. Je connais déjà mon programme pour demain soir. À ce moment, son téléphone sonna.


Veronica : Veronica Mars à l’écoute !

Wallace : Bonjour meilleure amie de mon cœur.

Veronica : Wallace, je suis si contente de te parler. Comment vas-tu ? Ton voyage s’est bien passé ?

Wallace : Je ne peux pas rester longtemps. Mais ici tout va bien. Et toi ? Les élections ?

Veronica : Perdu de 2%...

Wallace : Et bien malgré la défaite, il a toujours son noyau de soutien.
Veronica : Vous vous êtes parlés ou quoi tous les deux ?

Wallace : Non. Il faut que je te laisse V. Je te rappelle dès que je peux. Bisous. Puis il raccrocha.



Voix Off : Merci mon BFF pour cet appel du bout du monde. Ça fait du bien. Elle s’allongea sur son lit et tomba dans les bras de Morphée en quelques minutes.


Le lendemain matin, Veronica fut réveillée par un bruit persistant venant de son radio réveil.


Voix Off : Je savais que j’oubliais quelque chose hier… Une odeur arriva délicatement dans sa chambre. Mais je connais cette odeur alléchante. Elle se leva et alla dans la cuisine.



Veronica : Du bacon ! Hum, quel délice. Pause. Tu t’es levé tôt aujourd’hui.

Keith : Insomnies. Mais j’ai quelques affaires à régler et aussi un peu de rangement alors… Mais toi ?

Veronica : Oubli. Mon réveil a gentiment sonné ce matin.

Keith (lui servant du bacon) : Régale-toi. Moi je file. Puis il sortit mais au bout de quelques secondes il entra et vint embrasser Veronica sur le front. Bonne journée ma chérie.

Veronica : Merci papa. Toi aussi. Puis il ressortit.


Veronica était partie se promener sur la jetée avec son fidèle compagnon pour voir à quoi ressemblait le Bait Shop et si elle pouvait trouver quelque chose.


Voix Off : Et bien voilà ce que je cherchais…


Arrivée devant le bâtiment, elle commença à en faire le tour.


Voix Off : « Ouverture à 22h30 ». Je reviendrais accompagnée ce soir. Puis, elle continua ses recherches lorsqu’elle trouva par terre un portefeuille avec les initiales DC. Je crois que je vais garder ça avec moi.


De retour à l’appartement, elle appela Dick et Mac pour leur donner rendez-vous au Neptune Grand à 22h. À peine raccroché, quelqu’un frappa. Back Up s’assit devant la porte de façon à protéger sa maîtresse qui ouvrit sceptiquement la porte.


Veronica : Piz ?

Piz : Je m’attendais à un autre accueil.

Veronica : Excuse-moi. Je suis surprise de te voir. Elle le prend dans ses bras. Entre et assieds-toi.

Piz (s’asseyant sur le canapé) : Merci. En fait, je suis venu te voir pour savoir ce que tu faisais ce soir.

Veronica (gênée) : Je suis déjà prise mais… si tu veux, tu peux venir. Je suis sur une enquête pour Dick.

Piz : Dick ? Pause. Pourquoi pas.

Veronica (se levant et allant s’asseoir à ces côtés) : Une histoire de fille. Pause. Je suis contente de te voir. Puis elle l’embrassa délicatement sur la joue.


Dick faisait les cent pas dans la suite en attendant Veronica quand quelqu’un frappa.

Dick : Tu en as mis du temps.

Veronica : Il est 22h et on avait rendez-vous à 22h Dick.

Dick : Désolé, je suis sur les nerfs. Puis, il se poussa pour les laisser entrer mais fut étonné de voir Piz. Tu es là toi ? On fera avec.

Piz : On m’a invité alors me voilà. Puis ils regardèrent tous les deux Veronica.

Mac : On va peut-être y aller, sinon, on va être en retard.

Veronica : Je vais aux toilettes avant.

Dick : Ok, on t’attend en bas. Puis ils partirent.


Quelques minutes plus tard, Veronica sortit et fit un face à face avec Logan. Elle se figea.


Logan : J’habite toujours ici Ronnie !

Veronica : Ah bon, tu n’as pas fui à Tijuana ?

Logan : Que fais-tu là ?

Veronica : Je travaille pour Dick.

Logan : Ce bon vieux Dick. Toujours dans les bons plans. Il se dirigea vers sa chambre puis il se retourna vers elle. Au fait, la prochaine fois que tu voudras t’amuser avec Dick, évite de venir prendre mon air, ça serait gentil.

Veronica : Ne t’inquiète pas, tu n’auras plus à me supporter longtemps. Puis elle sortit de la chambre.

Arrivée en bas, Veronica fut agressée par Dick.

Dick : Tu en a mis du temps V.

Veronica : J’ai rencontré un vieil ami. À ces mots, tous comprirent qu’elle parlait de Logan.

Piz (s’avança vers Veronica) : ça va aller ?

Veronica : Oui et on a une voleuse à trouver. Au fait Dick, tu es sûr que tu ne l’as jamais rencontrée ?

Mac : Tu crois vraiment qu’il s’en souviendrait ?

Dick : ça doit être ma fête. On avance, je veux retrouver mes papiers au cas où ça intéresse quelqu’un.

Veronica : Bien sûr que ça m’intéresse. Je vais être payée pour retrouver une fille sans cervelle que tu as draguée pour coucher avec et la laisser comme un kleenex. Puis elle lui fit un sourire moqueur et se dirigea vers la sortie.


Quelques minutes plus tard, toute la bande entra dans le bar et Veronica commença à regarder autour d’elle.

Veronica : Un bar comme je les aime ! Testostérone à gogo. Puis elle leva ses mains comme signe de victoire.

Mac (plus réservée) : Oui si tu le dis… Chacun ses fantasmes.

Veronica : Dick, c’est à toi. Tu cherches cette fille et tu me fais un signe lorsque tu la vois. Mais, en attendant, tu nous oublies.

Dick : Ce sera facile de vous oublier. Je le fais depuis quelques années déjà.

Veronica : Je préférerais être en compagnie de rats plutôt qu’avec toi mais l’appel de l’argent est plus fort. Dick ne sut pas quoi répondre et partit.

Piz : Tu y as été un peu fort.

Mac : Parce que tu voulais passer la soirée avec lui ?

Veronica : Et comme ça, il recherche SA perle rare et nous laisse tranquille pour la soirée.

Piz : Vous avez sûrement raison. Et les trois amis s’installèrent à une table pour écouter le concert qui s’offrait à eux.



Quelques heures s’étaient écoulées lorsque Dick revint vers Veronica.

Dick : Elle est aux toilettes et porte un Tee-shirt rouge.

Veronica : Ok. Puis elle se dirigea vers les toilettes qu’elle bloqua avec un petit morceau de bois.


Elle s’appuya contre le lavabo et attendit que la jeune femme sorte. Au bout de 5 minutes, une silhouette apparut devant elle, les bras croisés à attendre que Veronica bouge.

Veronica : Connais-tu un certain Dick Casablancas ? La jeune femme lui fit signe que non puis Veronica lui montra une photo. Et ce visage ne te dit rien ? Pourtant, lui dit que tu l’as volé après une nuit comment dire, très sportive…

Jeune fille : Il s’est fait des films car je ne l’ai jamais vu. Et puis, ce n’est pas mon style.

Veronica : Mais pour une nuit, on peut passer outre ses goûts…

Jeune fille : Je te dis que je ne l’ai jamais vu.
Veronica : Je te crois mais si jamais je m’aperçois que tu m’as menti, fais attention à toi.
Jeune fille : Tu es qui toi pour me menacer ? Je ne te connais pas alors lâche-moi pétasse.


Voix Off : Je fais toujours cet effet là la première fois.


Veronica (d’un ton décalé) : Oh merci du compliment ! Je suis touchée. Puis sérieusement. On se reverra Chica. Puis elle sortit et se cacha discrètement.


C’est alors que l’impensable arriva. En effet, Dick s’avança vers la jeune fille et commença à la draguer.



Voix Off : Mais à quoi il joue cet idiot de bas étage ? Puis, elle s’avança vers lui.



Veronica : Casablancas ! Qu’est-ce que tu fais ?

Dick (étonné) : De quoi tu parles Mars ?

Veronica (à la jeune fille et ironiquement) : Désolée. Puis prenant Dick par le bras et s’éclipsant. Tu parles à la fille qui t’a volé tes affaires ? Mais tu me prends pour qui ?

Dick (regardant la fille) : Cette fille ? Mais ce n’est pas elle.

Veronica (à deux doigts de l’étrangler) : Tu m’as dis qu’elle portait un haut rouge ? Dick acquiesça. Et ce qu’elle porte est de quelle couleur pour toi ?

Dick (ayant un éclair de lucidité) : Je te jure que ce n’est pas elle.

Veronica : Ok, je te crois mais si jamais tu me mènes en bateau, attends-toi à me voir derrière tes fesses pour te montrer qui est Veronica Mars !

Dick : Tu crois vraiment, après toutes ces années, que je m’amuserais à ça ?

Veronica : J’espère pour toi. Puis elle se redirigea vers les toilettes.



Voix Off : Reprenons au début. Elle continua de regarder sous les portes. Personne. Puis elle sortit des toilettes. Son regard se posa alors sur une porte dérobée. Tiens, tiens, mais que vois-je par ici ? Elle l’ouvrit et arriva à l’arrière du bar. Une porte de sortie bien cachée. Les recherches se poursuivent par ici si je comprends bien. Elle prend son téléphone.



Veronica : Mac, c’est moi. Rejoins-moi à l’arrière du bar.

Mac : Ok, on arrive tout de suite. Après avoir raccroché, Mac et Piz la rejoignirent au plus vite.

Piz : Qu’est-ce qu’on fait là ?

Veronica : Notre voleuse s’est dérobée par cette porte.

Mac : Ok mais il y a un millier de solutions maintenant pour la retrouver.

Veronica (s’appuyant contre la rambarde) : Je sais mais si on regarde bien, il n’y en a pas tant que ça… Elle montre la plage en contrebas avec des empreintes dans le sable mouillé.

Piz : Et il y a quoi par là-bas ?

Veronica : Et bien, c’est le chemin le plus court pour revenir sur la route principale sans être vue devant le bar. Commençons à avancer. On est parti les enfants.

Piz : Est-ce que quelqu’un peut me rappeler pourquoi on fait tout ça pour Dick ?

Veronica : Pour l’argent !

Mac : Oui mais nous, qu’est-ce qu’on a à y gagner dans tout ça ?

Veronica : Ma reconnaissance éternelle et une dernière soirée avant mon départ pour la Virginie.



Voix Off : Ok, je n’ai pas été très diplomate quant à l’annonce de mon départ mais au moins, c’est dit.


Piz : Tu pars demain ?

Mac (observant l’air gêné de son amie) : On avance sinon elle va nous glisser entre les doigts.

Après avoir couru comme des fous, nos trois amis ralentirent.

Mac : À quoi elle ressemble ?

Veronica : Et bien, elle est brune et porte un tee-shirt rouge.

Piz : Tu n’as pas plus d’indices ?

Veronica : Non mais j’ai un plan… Enfin, si tu veux bien jouer l’appât ?

Piz : Non, je ne jouerai pas l’appât. C’est ton truc, pas le mien.

Mac : Allez, plus vite elle l’aura trouvé, plus vite on sera débarrassé de Dick. Veronica le regarda avec un air de cocker suppliant.

Piz : Veronica Mars, vous êtes diaboliquement irrésistible.

Veronica (avec un petit rictus de joie) : Merci Piz !

Piz (un air dépité) : Que dois-je faire Sherlock ?

Veronica : Et bien apparemment, cette chère demoiselle aime les jeunes hommes riches lorsqu’ils sont dans un état de faiblesse alors…

Piz : Tu veux que je joue un riche ivre ?

Mac : Tu as tout pour pouvoir le faire.

Piz : Mais pas l’argent !

Veronica : Rien de plus facile ! Voilà une carte bleue et là-bas, il y a un distributeur. À toi de jouer petit scarabée ! Piz prit la carte et fit un sourire ironique à Veronica et Mac.

Mac : Tu aurais pu être plus sympa pour annoncer ton départ.

Veronica : En fait, je ne savais pas comment le dire…

Mac : Autrement.

Veronica : Je me suis dit que ça serait moins dur pour lui.

Mac : Si tu le dis. En même temps, c’est toi la pro de nous deux.

Veronica : Pro, c’est vite dit et puis, ça peut nous faire du bien… Au même moment, Piz se faisait accoster par une charmante demoiselle. Eh Mac ! Regarde ! Jeune fille au tee-shirt rouge avec Piz.

Mac : À toi de jouer V. Veronica rejoignit alors Piz.

Veronica : Merci Piz ! Elle lui fit un tendre sourire, Piz l’embrassa sur le front et alla rejoindre Mac. Vers la fille. À nous maintenant. Connais-tu Dick Casablancas ?

Jeune fille (faisant mine de ne pas comprendre) : Non, ça ne me dit rien.

Veronica : Ne joue pas avec moi. Un mec comme lui ne s’oublie pas. Grand, blond, charmeur…


Voix Off : Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour arriver à ses fins ?



Jeune fille : Oui c’est vrai qu’il est plutôt mignon.

Veronica : Et surtout facilement manipulable. Pause. Pourquoi tu l’as volé ?

Jeune fille : Tu ne changeras pas Veronica Mars.

Veronica (surprise) : Qui es-tu ?

Jeune fille : Tu ne te rappelles pas de moi ? Pourquoi ça ne m’étonne pas ?

Veronica : Désolée, je devrais ?

Jeune fille : J’étais élève à Neptune High mais je n’ai pas eu ta chance. Personne ne se rappelle de moi et encore moins ceux qui riaient de moi à cause de mon physique désavantageux. Pause. Je suis Karen Burton, le vilain petit canard de Neptune High !

Veronica (étonnée) : Pour un vilain petit canard, tu as bien changé.

Karen : Dick m’en a fait baver au lycée. J’ai vraiment souffert de tout ce qu’il a pu me faire ou dire sur moi. Et il y a quelques jours, je l’ai revu au Bait Shop et j’ai décidé de me venger.

Veronica : Alors, tu as décidé de le draguer et de lui voler tous ses papiers ?

Karen : Oui mais je savais qu’il viendrait te voir et que tu prendrais l’affaire alors, j’ai laissé des traces. Je ne voulais pas être aussi méchante que lui. Juste lui donner une leçon.

Veronica : Il y avait peut-être autre chose à faire de plus marrant.

Karen : À quoi tu penses ?

Veronica : Je n’ai pas d’idée précise. Je disais ça juste comme ça.

Karen : Mais qui te dit que mon plan s’arrête là ?

Veronica : Rien. Mais jusqu’où vas-tu aller alors ?

Karen : Tu n’as qu’à me suivre. Puis, elle commença à partir. Au fait, voilà un petit cadeau. Elle lui lança les papiers de Dick et Veronica lui sourit.


Une fois Karen partit, Veronica se dirigea vers Mac et Piz tout sourire.

Veronica : Allez, on retourne au Bait Shop pour finir la soirée.

Piz : De toute façon, on est obligé.

Mac : La voiture est là-bas. Au fait, tu as ce que tu voulais ? Veronica montra les papiers de Dick. Puis, ils se dirigèrent vers le bar.


À peine arrivés au bar, le spectacle commença. En effet, Karen sortit des toilettes discrètement avec les vêtements de Dick. Au même moment, une autre fille entra et le vit nu comme un ver. C’est alors qu’elle se mit à crier et à le traiter de tous les noms. Une foule s’avança vers les lieux du crime et vit Dick en tenue d’Adam. Veronica et Mac se regardèrent en savourant ce moment.


Mac : Je me sens libre tout d’un coup !

Veronica : Je savoure cette victoire. Humm que l’odeur de la vengeance sent bon.

Il faisait nuit et Veronica venait de déposer Mac à sa chambre. Elle retrouva Piz à l’entrée du dortoir assis sur un banc, regardant le ciel étoilé.


Piz : Alors c’est décidé, tu pars demain ?

Veronica : Pour être plus exacte, après demain. Mais je réserve ma journée pour mon père. On a des choses à régler tous les deux.

Piz : Qu’est-ce que « nous » devient ?

Veronica : Il est toujours là. Enfin, si tu veux toujours ?

Piz : C’est à moi de te poser la question. Pause. Et rien ne m’empêche de venir te voir. Enfin, si ça te fait plaisir bien-sûr.

Veronica : Bien-sûr que je serai contente de te voir. Elle posa sa tête sur son épaule. Ces semaines vont passer vite.

Piz : J’espère que tout ira bien. Je tiens à toi Veronica Mars. Il l’embrassa sur le front puis elle approcha ses lèvres aux siennes.


Veronica était tranquillement assise dans son canapé, son ordinateur sur les jambes lorsque son père arriva.


Keith : Chérie, tu es toujours là ? Je pensais que tu serais allée voir tes amis ?

Veronica : En fait, j’allais partir car j’ai une course à faire. Elle posa son ordinateur, pris sa veste et ses clés puis s’en alla.


Veronica entra une dernière fois dans cet hôtel qu’elle connaissait si bien et arriva à l’accueil d’un pas sur d’elle.

Hôtesse : Bonjour Mlle Mars. Que puis-je faire pour vous ?

Veronica : Je voudrais voir Mr Casablancas.


Dix minutes plus tard environ, Dick arriva vers Veronica un peu sur les nerfs.

Dick : Tu sais quelle heure il est ?

Veronica : Je te réveille ? Désolée mais je pensais que retrouver ceci te ferait plaisir. Elle lui tend ses papiers.

Dick : Veronica, merci pour ça… Pause. Voilà ton argent. Bon vent Mars ! Puis il repartit laissant Veronica seule dans le hall.


Veronica revint tranquillement à l’appartement et vit son père assis dans son fauteuil une lettre à la main et avec la mine des mauvais jours.

Veronica : Eh étranger, que faites-vous là ?

Keith (la regardant) : Je lis un courrier parlant de mon avenir. Veronica se redressa. On vient de me retirer ma licence de détective privé.

Veronica (sous le choc) : Mais ils ne peuvent pas faire ça ?

Keith : Bien sûr que si ma chérie…

Veronica (triste) : Je suis vraiment désolée papa.
Keith : Je sais ma chérie. Mais je vais trouver un moyen d’arranger tout ça. Ne t’inquiète pas. Puis il la prit dans ses bras. On a un repas à préparer si mes souvenirs sont bons.


Voix Off : Et voilà, le rouleau compresseur est en marche. Au moins, en Virginie, je ne risque pas de faire du mal aux personnes que j’aime. C’est plutôt une bonne nouvelle.


La soirée arriva rapidement et le repas se passa comme tous les autres dans la famille Mars : entre joutes verbales et tendresse. Au moment d’aller se coucher, un dernier moment privilégié entre le père et la fille prit place.

Veronica : Tu as le droit de m’en vouloir papa.

Keith : Tu es ce que j’ai de plus cher au monde Veronica. Ce que j’ai fait, je l’ai fait pour toi parce que je t’aime.

Veronica : Tu es mon héros ! Puis, elle se blottit dans les bras de son père qui l’embrassa.



Le reste de l’été se passa tranquillement pour Veronica malgré certains remous. Mais son monde ne s’écroula pas pour autant. Sa relation avec Piz avait pris un nouveau tournant lorsque ce dernier était venu lui rendre une visite. En effet, un fossé s'était créé entre les deux amoureux et Piz était reparti tranquillement vers Portland le cœur lourd. Concernant son père, Veronica lui parlait très souvent pour connaître l’évolution de sa future carrière dans l’enseignement. Eh oui ! Keith était devenu professeur de criminologie à l’université de Hearst dès la prochaine rentrée. Elle n’avait pas eu de nouvelles de Logan et ceci ne la dérangeait en rien, bien au contraire, elle se sentait soulagée. Mais un nouveau changement s’annonçait dans sa vie.



Voix Off : L’étrange été de Mademoiselle Mars, voilà comment je pourrais décrire ce nouvel épisode de ma vie. Et oui, que de changements ces derniers temps. Après un stage au FBI plus qu’intéressant où j’ai beaucoup appris, je serai bientôt à Neptune où je retrouverai mon père et mes amis. Enfin pas tous, vu que Wallace est toujours en Ouganda. Concernant mon père, eh bien, maintenant, je dois l’appeler professeur. Je suis contente de voir qu’il a réussi à se recycler après l’histoire des élections. Pour Piz, notre histoire est en statu quo mais il va bien falloir que je le vois à un moment ou à un autre… Mais surtout la grande nouveauté de cette fin d’été est que j’emménage avec Mac. Eh oui, Veronica prend son envol et quitte Papa Mars pour s’installer avec sa meilleure amie… Et enfin, en tant que nouveau détective privé de Neptune, je reprends l’affaire familiale. J’aurai donc ma plaque à l’entrée de Mars Investigations. Veronica Mars prend du galon. En tout cas, je suis parée pour cette nouvelle année que je sens riche en rebondissements…


A ce moment là, Veronica arriva à l’appartement où l’attendait son père avec un bon petit repas.

Keith : Bienvenue à la maison ma chérie !

Veronica : Merci Papa ! Elle se blottit dans ses bras. Contente d’être de retour.

Keith : Alors cet été ?

Veronica : Étrange mais instructif.

Keith : Allez à table ! Puis il lui servit son chili con carne maison. Je suis content que tu sois de retour. Veronica lui sourit et avala une bouchée de son repas.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire