Résumé :
Anaïs et Elijah étaient promis à un avenir brillant et radieux.
Mais il a suffi d’une seconde pour que tout bascule. Écrasés par la culpabilité, la douleur et la colère, chacun a rayé l’autre de sa vie.
Des années plus tard, Elijah est devenu avocat et Anaïs gère une boîte de strip-tease. Le destin les force à se retrouver, à se côtoyer…
Malgré le désir et la passion jamais oubliés, le passé menace de les séparer de nouveau. Et ils vont devoir se battre pour se construire un avenir ensemble.
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Joh Harper est une autrice que j’ai déjà lu auparavant et sa plume m’avait bien plu. Me voici, donc à découvrir son nouveau bébé.
J’ai été agréablement surprise par le fond de l’histoire ainsi que son contexte. En découvrant le résumé, on ne s’attend pas à être bousculé à ce point. Harper commence par nous conter l’événement traumatique qui va briser le cœur et l’âme de nos deux héros. Tous deux n’ont pas réagi de la même manière face au deuil et on les retrouve quelques années plus tard complètement différents, complètement transformés.
Si l’un s’est totalement fermé à tout sentiment, l’autre a vécu l’enfer. J’ai apprécié le personnage masculin, Elijah. Il a voulu tout fuir : ce présent trop douloureux, Anaïs, l’amour de sa vie. Il a tenté d’oublier en fermant son cœur et en se plongeant dans le travail.
Anaïs, elle, a du surmonter bons nombres d’épreuves, elle est même tombée très bas.
Pourtant, le destin les remet sur le même chemin et il est sacrément boueux.
Ce livre parle de tout un combat, celui du deuil, de l’abandon, du pardon. Mais, le plus important, c’est celui que va mener Anaïs, celui de la violence domestique.
Joh Harper prend son temps pour en parler, pour montrer à quel point cela peut détruire et à quel point il est difficile d’en sortir. C’est percutant et douloureux. Mais on a à faire à une femme déterminée et forte en dépit de tout ce qu’elle a subi.
L’autrice s’en sort vraiment bien. Sa plume est toujours aussi agréable, on plonge dans son histoire avec beaucoup d’attention. Il faut s’armer de patience car le rythme est lent. C’est récurrent chez Addictives vu le volume de leur publication. C’est, pour moi, un peu trop lent voir même maladroit parfois. Mais le chemin que parcourt Anaïs est juste impressionnant, alors on tourne les pages pour découvrir comment elle va gérer chaque barrière.
La seule chose qui me chagrine le plus en réalité, c’est le titre. Pour moi, c’est l’héroïne qui devrait être mise en avant plutôt que le héros. Il a beau donné son avis sur la moitié du roman, c’est bel et bien Anaïs qui porte toute l’histoire, qui la rythme et qui nous tient jusqu’à la fin. Peut-être que sur la version papier, le titre lui rendra justice. En tout cas, ne vous fiez ni à la couverture ni au résumé, cette histoire est bien plus intéressante que ce qu’ils suggèrent.
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