mercredi 22 mai 2019

Tu ne m'oublieras pas deux fois - Mhairi McFarlane

Résumé :

En théorie, on n’oublie jamais son premier amour… En théorie. 

« J’aime ton rire. » Voilà ce qu’a écrit Lucas McCarthy à Georgina il y a douze ans. Un petit mot griffonné au temps du lycée mais qu’elle n’a jamais oublié. Ce qu’elle aimerait oublier, là, tout de suite, c’est qu’elle vient de se faire virer du restaurant – minable – dans lequel elle était passée pro en cassage d’assiettes et qu’elle a découvert son petit ami – minable, lui aussi – au lit avec une autre fille. Heureusement, le destin ayant à cœur une répartition annuelle des sales coups, Georgina retrouve rapidement un emploi. Et, quand elle découvre que son nouveau chef n’est autre que Lucas McCarthy, son amour de toujours, elle commence presque à croire qu’elle n’est pas maudite sur six générations. Le seul problème ? Lucas ne se souvient pas du tout de qui elle est. Pas. Du. Tout.
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Avis Honey :

J’ai un avis quelque peu mitigé en sortant de ce livre parce que d’un côté je suis encore dans l’euphorie de cette fin qui fait véritablement plaisir. Mais, de l’autre, si je prends un peu de recul, je ne peux pas m’empêcher de me dire « purée, ça a tout de même été long pour en arriver là ».

Je crois qu’en fait, il faut tout simplement partir du principe que nous suivons juste Georgina, trente ans et toutes ses dents, sur le chemin vers le bonheur. 

Si on sent qu’elle a peur d’avancer, peur de vieillir, elle est toujours cette jeune fille (et j’insiste sur fille) qui se veut libre de corps et d’esprit. Mais avec un peu de patience, on apprend à la connaître, la vraie Georgina. De prime abord, elle est pétillante, fraîche, insouciante. Mais dès qu’on gratte, dès qu’elle se dévoile, on sent qu’elle est peinée par ses relations conflictuelles avec sa mère et sa sœur, de ne pas avoir trouvé cet homme qui l’aimera autant qu’elle l’aime et surtout de la perte de son père. 

Il faut simplement être patient. Même si, à un moment donné, je me suis demandée si ça allait aboutir à quelque chose ou si c’était seulement les tribulations de cette héroïne. Mais, je vous le promets, le roman s’éclaircit. L’intérêt est piqué au vif, Georgina relève enfin la tête et montre toute sa force. 

Et là, elle nous bluffe. Elle répare peu à peu ce qui a été brisé. On est fier de ce qu’elle accomplit. Puis, arrive LE moment crucial du roman. Georgina lâche tout ce qu’elle a dans le ventre et je me suis dit : est ce que je dois pleurer pour ce qu’on apprend ou est ce que je dois plutôt garder mon sourire jusqu’aux oreilles, lever le point en l’air et crier haut et fort « vas-y ma grande, balance tout, tu es formidable ». 

Honnêtement, ça a mis du temps à venir mais la dernière partie m’a vraiment plu et bouleversé. Ce n’est pas un rythme de récit évident à appréhender mais la jeu en vaut la chandelle.

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