Plein d’amis, un job de maquilleuse d’opéra et un fiancé… Noël aurait pu s’annoncer sous les meilleurs auspices pour Tilly, avec marrons chauds et flocons de neige en bonus! Mais ça, c’était avant que le système informatique bugge. Entre en scène Marcus Walker. LE geek. Aussi fantaisiste qu’un algorithme. Aussi créatif qu’un disque dur. De quoi gâcher sa période préférée de l’année à Tilly la technophobe, qui croit vivre un cauchemar quotidien en travaillant avec Marcus. Pourtant, Marcus n’est peut-être pas le cœur polaire que Tilly imagine. Son fiancé n’est peut-être pas non plus l’homme parfait qu’elle croit connaître. Et s’il suffisait de laisser faire le miracle de Noël pour savourer le plus inattendu et le plus délicieux des réveillons ?
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Je termine tout juste ce roman et je vous écris à chaud mon ressenti. Pour le coup, j’avoue que je suis relativement mitigée. Il y a de bonnes choses à en dire et aussi un peu de mauvaises.
Commençons par les personnages : Tilly est une jeune maquilleuse dans un célèbre opéra londonien. Elle vit, elle parle, elle respire son métier. C’est une vraie passionnée, elle aime ce qu’elle fait et on le ressent. Cependant, elle est impulsive et naïve ce qui l’amène à plusieurs reprises à passer pour une idiote et à se discréditer autant sur le plan personnel que professionnel. Et ne parlons pas de son aversion pour la technologie.
Marcus, nouveau responsable informatique, est propulsé dès les premiers instants dans le rôle de l’ennemi juré. D’autant qu’il est bien décidé à moderniser cette compagnie.
Comme ça à première vue, je me suis dit : pourquoi pas. J’aime le style londonien, j’ai toujours l’impression de voyager. Et puis, on découvre l’envers du décor dans un opéra. C’est une expérience assez intéressante, seulement, les descriptions sont un peu longues et cela ralentit grandement le démarrage ainsi que le déroulement de l’intrigue.
Cette dernière, bien que prévisible, on devine assez facilement les petites cachotteries, évolue seulement après un bon tiers du roman. Pourtant, l’alchimie entre Tilly et Marcus est vraiment sympa. On se prend au jeu, on s’interroge sur la façon dont ils vont gérer cette attirance. Et puis, Tilly, qui a un vrai problème relationnel avec sa famille, grandit et ouvre les yeux.
Comme je l’ai dit, j’ai apprécié certains aspects de l’histoire, d’autres moins. La plume est plutôt agréable, dans le style anglais, plutôt désuet. Je crois dans le fond, que je n’ai apprécié que la progression du personnage féminin. Il y a un vrai travail sur elle, on voit vraiment les changements opérer au fil du récit. Sa dévotion pour son métier est saisissante. Mais le reste... ça m’est passé au dessus.
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