mercredi 12 février 2020

A Movie Moment : Drive - Nicolas Winding Refn

Synopsis :

Interdit aux moins de 12 ans

Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

Date de sortie : 5 octobre 2011 (1h 40min)
Réalisateur : Nicolas Winding Refn
Cast : Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac, Christina Hendricks, Ron Perlman, César Garcia
Genres : Action, Thriller
Nationalité : Américaine
Distributeur Wild Side Films / Le Pacte
Source : Allociné
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Avis Sweety :


Posons un principe dès le début de cette chronique, lorsqu’il s’agit de Ryan Gosling, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout objective. Je fonds devant lui (je déteste Eva Mendes d’ailleurs). Donc je tiens à m’excuser par avance si cette chronique est faussée… Maintenant que cette précision est faite, au boulot !

Nicolas Winding Refn est pour moi une valeur sûre du cinéma danois mais également du cinéma en général. Alors si on l’associe à Gosling, je me dis que ce film est forcément un chef d’œuvre. Dès les premiers instants, je sais que je ne me suis pas trompée. La scène d’ouverture est d’anthologie (mais chuuut je n’en dirais pas plus pour vous donner envie de voir le film). Il n’y a pas que cette scène qui fait la réussite de cet œuvre. C’est le subtile mélange dont il est fait : entre violence extrême mais bien dosée, une interprétation superbe des acteurs, un scénario tout en finesse, une ambiance sonore qui une fois de plus prend tout son sens et devient un personnage à part entière…

En tête d’affiche, on retrouve donc Gosling qui après la parenthèse plus légère de Crazy Stupid Love revient à ses premiers amours, les personnages torturés qui lui vont si bien. Quand on sait qu’il sort de chez Disney… et quand on voit toute l’étendue de son talent…
Face à lui, on retrouve Carey Mulligan, une actrice discrète mais tout aussi talentueuse que son collègue. Elle arrive à nous transmettre sa douceur et sa sensibilité à travers l’écran.
Je mettrais aussi en avant les prestations de Brooks et Perlman (un visage que je connais mais dont je ne retiens jamais le nom) car ils sont très convaincants dans leur rôle de malfaiteurs roi de Los Angeles. Et pour les fans de Breaking Bad, la présence de Bryan Cranston peut aider ! ;)

Ce film vaut également le détour par sa réalisation impeccable qui donne une atmosphère particulière et qui peu, sous certains aspects être déconcertante. Ce qui donne également cette atmosphère, c’est la musique du film avec l’inoubliable morceau Nightcall de Kavinsky.

Le festival de Cannes ne s’y est pas trompé en décernant le prix de la mise en scène à Nicolas Winding Refn mais si on regarde les nombreuses nominations que le film a reçues on se dit qu’il vaut peut-être la peine d’être vu.

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