Résumé :
Quand l'amour se vit en 49 jours...
1... 2... 3...
Chaque matin, depuis qu'elle a rencontré Sawyer Hall, Breen inscrit un nouveau chiffre dans sa paume. Le compte à rebours est lancé, comme la fuite inéluctable du temps qu'elle voudrait pourtant maîtriser.
15... 16... 17...
Breen souhaiterait pouvoir retenir les jours qui filent pour profiter des sentiments qui refont enfin surface. Mais elle le sait, son coeur ne cesse jamais de compter.
47... 48... 49...
Alors qu'elle ne sait pas aimer plus de 49 jours, Sawyer sera-t-il celui qui libérera son cœur ?
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Avis Honey :
Dès le départ, j’ai été très intriguée par le résumé de cette histoire. J’avais envie de découvrir la plume de C.S. Quill, j’avais envie de savoir ce qui pouvait bien se passer pendant ces fameux 49 jours. Et, après les premières réactions, j’ai beaucoup appréhendé car je n’aime vraiment pas m’effondrer face à une histoire, aussi bouleversante soit-elle.
J’ai donc fait la connaissance de Breen, cette jeune femme si blessée par la vie qu’elle en compte les jours à chaque nouvelle liaison pour ne pas sombrer plus qu’elle ne le fait déjà. Breen qui a vécu un véritable enfer, Breen qui a peur de ne plus être capable d’aimer, Breen qui est persuadée de ne pas être assez forte pour surmonter une nouvelle perte si elle n’est pas capable de dépasser ces fameux 49 jours.
Seulement, ce qu’elle ne réalise pas, c’est qu’elle est bien plus forte qu’elle ne le pense, c’est une petite force de la nature. Elle en est inspirante.
Aujourd'hui, elle porte tous ses espoirs sur Sawyer, cet artiste qu’elle croise sur sa route et qu’elle laisse entrer dans sa vie. Et le compte à rebours commence : 1... 2... 3... 16... 23... 31...
C.S Quill instaure un rythme assez soutenu avec ces jours qui passent et qui ne se ressemblent pas. Et là où elle pousse le vice plus loin, c’est avec ce parallèle qu’elle fait avec une autre histoire : celle de Breen et Will. Mais le mystère reste entier. Qui est Will ? Pourquoi on suit leur histoire mais qu’on ne les voit jamais échanger vraiment ? Pourquoi leur amour n’a duré que 49 jours ? Quel est cet enfer qu’elle a vécu avant et après Will ? Où est-il ? Et puis, maintenant qu’il y a Sawyer, est-ce qu’il va réussir à la libérer de ses chaînes ? A la faire aimer à nouveau au-delà de ces 49 jours ?
Sawyer qui lui aussi a ses blessures, qui lui aussi lui cache des choses (pas si secrètes) mais qui est si prévenant avec elle, si attentionné, si dévoué.
Honnêtement, j’ai imaginé quelques petites choses, mais Quill fait bien son job. Elle brouille les pistes avec brio. Je n’ai rien vu venir, je n’aurai jamais pu arriver à cette conclusion. Je lui tire mon chapeau.
J’avais vraiment peur du moment révélateur, je pense que c’est pour ça que j’ai lu avec beaucoup de retenue. J’ai été vraiment frustrée et l’envie d’aller à la fin du roman pour connaître la conclusion a été très forte par moment. Malgré tout, j’ai tenu bon et j’en suis ravie ça m’aurait gâché ma découverte. Ce roman, aussi captivant, bouleversant et frustrant soit-il, fut une belle expérience, une belle leçon de vie, une magnifique ode à l’amour.
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