C'était pas censé se passer comme ça - Eve Borelli

Résumé :

Il n’y a pas de famille parfaite… mais il y en a des plus cinglées que d’autres. 

Les vacances en famille, c’est toujours un grand moment d’angoisse. L’heure du bilan, des crises de foie, des vexations et des sourires forcés. Cette année, chez les Stradavine, la fête de Pâques est pimentée par la venue de deux invitées. Il y a d’abord Léo, 25 ans, ravie de fuir ses parents qui la persécutent pour qu’elle trouve un « vrai travail » (depuis quand se déguiser en Simba n’est pas un vrai travail ?) et un « gentil garçon ». Et il y a Renata, la belle-fille psy allergique à la famille, aussi névrosée qu’attachante. Deux invitées dont la venue n’était pas prévue, et va tout changer : entre coups de foudre, virée impromptue en boîte, liaisons secrètes et crises de rire, la famille Stradavine va en voir de toutes les couleurs… pour le pire, mais surtout pour le meilleur ! 

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Avis Honey :

Je n’ai pas pour habitude de tourner autour du pot. Je vous l’ai répété plusieurs fois, en ce moment, je galère à lire. Rien ne me plait, rien ne me fait envie la preuve j’ai bingewatché trois saisons de Lucifer et la saison 13 de Supernatural en peu de temps. Bref, même cette comédie, qui était censée m’aider, ne me plaisait plus. 

Mais je suis persévérante (et puis j’ai des délais à tenir quand même), je me suis forcée à lire cette histoire. Confidence pour confidence, j’ai pas accroché au départ. Le croisement de point de vue de deux jeunes femmes me faisait tiquer. Mais il faut toujours donner sa chance à une histoire, donc j'ai poursuivi.

Léo est une jeune femme assez fantasque, qui ne s’exprime qu’à travers les dessins animés Disney. Clairement, je ne l’aimais pas. Trop bizarre à mon goût. Puis, on découvre ce qu’elle cache, on la voit interagir avec sa meilleure amie Alice. Ses pensées s’entremêlent avec celle de Renata, psychologue de métier, qui est tout aussi à psychanalyser que ses propres patients. Bourrée d’angoisses, on se demande comment elle fait pour surmonter tout ça. 

Et là, on débarque chez Babulya et on en prend plein les yeux. Tout est lié évidemment, Léo, Renata et la famille Stradavine. Je me suis laissée porter par toute la folie de l’autrice et de ses personnages tous plus dingues les uns que les autres. Ève Borelli a fini par me toucher et m’a fait aussi beaucoup rire. J’ai fini par enchaîner les pages et j’ai dévoré le reste du roman. 

Alors, je vous l’accorde, la forme n’est pas commode. Mais, elle fait du bien finalement. Elle nous fait sortir de la traditionnelle comédie romantique de base en entremêlant plusieurs destins. Borelli n’en glisse pas moins d’amour, d’espoir, de bienveillance, d’humour. Ce roman décalé cache bien son jeu. Des liens forts unissent chacun des personnages ; des amies, des amoureux, de nouveaux amants, une famille soudée. Quelques petits secrets pour pimenter un peu toute cette folie. 

Evidemment, en lisant ce récit, vous devrez aussi accepter les citations de Timon, Pumba, Aladdin, Elsa et les autres mais c’est fun. Je suis ravie d’avoir persisté. De toute façon, je n’abandonne jamais.