Souviens-toi de nous... Lorsque je ne peux pas.
Thea Hughes a cinq minutes à vivre.
Un accident de voiture lui a volé ses parents et lui a laissé le deuxième cas d’amnésie le plus sérieux au monde. Elle n’a que quelques minutes de réalité, de conscience, de vie... avant que sa mémoire ne soit effacée. Et tout recommence.
Artiste à l’avenir prometteur, Thea en est désormais réduite à gribouiller, à vivre une vie fade et tranquille, de trois cents secondes chaque fois.
Jim Whelan est en mode pilote automatique.
Enfant placé en famille d’accueil dès sa naissance, il a vécu toute sa vie sans connaître l’amour... et il en a payé le prix, jusqu’à ce qu’il apprenne à se battre, à porter son armure et à garder la tête baissée.
Travaillant comme aide-soignant au Blue Ridge, au fin fond de la campagne en Virginie, Jim a finalement levé les yeux... et a trouvé Thea.
Lorsque Thea a la chance de s’échapper de la prison qu’est sa réalité chronométrée, grâce à une opération chirurgicale expérimentale risquée, cela pourrait les mener tous les deux à un amour incroyable, un avenir qu’ils n’auraient jamais cru possible... ou cela pourrait bien leur demander de commettre un sacrifice ultime.
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Je ne sais même pas comment vous parler de ce roman tant il m’a ému. L’histoire de Thea et Jim est incroyable, elle est difficilement racontable. Elle se vit afin de connaître soi-même de quelle manière ce couple atypique va tomber amoureux malgré les obstacles.
Il faut savoir qu’Emma Scott a découpé son histoire en trois parties, trois étapes essentielles pour ces deux jeunes gens extraordinaires.
Jim est la bonté incarnée et pourtant la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Un bel homme qui pourtant manque de confiance en lui, un homme qui ne demande qu’à aider les gens, à donner ce qu’il n’a pas reçu lorsqu’il était plus jeune. Son arrivée au centre médical de Blue Ridge va lui donner une nouvelle force, une nouvelle raison de se battre.
Thea est une jeune femme lumineuse, attachante, franche. Elle est passionnée par l’Égypte et son histoire, a toujours adoré la sublimer dans ses peintures. C’est une artiste merveilleuse, du moins avant son accident. Avant qu’elle ne soit enfermée dans un cycle de 5 minutes, dans une routine fade et sans saveur.
On se demande même comment Jim et Thea peuvent vivre quelque chose dans le contexte décrit entre ces pages. Chaque moment vécu, aussi court soit-il, est aussi magique que bouleversant. Tant par sa beauté que par son côté éphémère.
L’autrice nous captive par sa plume si émouvante, si percutante. On passe de la joie à la tristesse en un claquement de doigts. J’ai plus d’une fois eu les larmes aux yeux, la gorge serrée. Les émotions décrites sont si justes, si nobles. On s’attache en premier à Jim, son empathie, sa persévérance... Et puis, Thea se glisse doucement dans notre cœur, sa lumière nous éblouie, ses dessins nous angoissent.
C’est une lutte permanente mais Jim et Thea sont suffisamment forts ensemble pour supporter les épreuves de la vie. L’espoir ne nous quitte jamais vraiment, même lorsque le sort s’acharne.
N’est-ce pas toujours comme ça avec Emma Scott ? Des montagnes russes émotionnelles, on souffre, on aime. On tourne les pages, hypnotisé jusqu’au point final. Je n’ai jamais été déçue par une seule histoire de cette autrice, j’attends déjà impatiemment la prochaine qui sortira.
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