Après des années de prison, Tony revient à Owl City pour trouver le pardon auprès de sa famille et des habitants de la ville. Des années plus tôt, il a tué accidentellement un homme lors d’une bagarre. Malgré ses cicatrices et ses airs de bad boy, Tony dissimule pourtant un cœur tendre. Dans l’immeuble où il habite désormais, le jeune homme rencontre Kara, mystérieuse voisine qui cherche à fuir son passé et espère trouver une seconde chance à Owl City. Elle vit sous une fausse identité pour échapper à son frère violent. La connexion est immédiate entre ces deux êtres blessés par la vie et rongés par les secrets. Mais quand leur passé se rappelle violemment à eux, c’est tout leur avenir et leur passion qui sont dangereusement menacés...
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Une éternité que je n’ai pas lu de roman de la Collection Eden, et pourtant il y en a un paquet que j’ai reçu récemment (merci Raphaëlle).
J’avoue, j'ai commencé par celui-ci car il était un peu plus court. En tout cas, c’est cet argument mais aussi son résumé qui m’ont incité à me lancer. Je dois dire que c’est la seconde fois cette semaine que je suis surprise par une histoire.
Full Contact est un roman profond tant par le message qu’il porte que par les émotions qu’il suscite. Michèle Beck a une belle plume, elle nous emporte avec elle à Owl City et nous fait ressentir tout un tas de sentiments aussi plaisants que douloureux.
Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai eu envie de me dire à moi-même « Vanessa, alerte orange » (c'est une référence dans le livre) et foncer comme le petit Clarence pour faire un câlin à Tony ou à Kara afin de les soutenir de leur combat respectif.
Non parce qu’entre Kara qui a réussi à s’échapper de son enfer et qui tente tant bien que mal de se délester de sa plus grosse peur et Tony qui affronte de plein fouet la seule erreur qu’il a commise en retournant chez lui, un endroit où certaines personnes ne sont pas encore prêtes à lui pardonner...
J’ai tout simplement passé un excellent moment à Owl City, même si certains événements sont assez prévisibles. L’autrice nous laisse entrer dans son petit monde. C’est touchant de voir le parcours de ces deux héros, de les voir se battre, prendre quelques coups, se relever et s’élever face aux épreuves. On a envie de protéger Kara afin qu’elle puisse enfin être libre et heureuse. On a envie de défendre Tony, qui ne mérite pas tout le mépris qu’il se prend à tout bout de champs, lui qui est si doux, si prévenant et si aimant. Les personnages secondaires apportent encore plus de profondeur à ce récit et on n'a clairement pas envie de les quitter. En toute franchise, j’ai été déçu à la fin du roman parce que je ne voulais pas que ça se finisse. C’était trop brutal, je n’aurai pas dit non pour un petit épilogue (oui encore cf dernière chronique).
D’ailleurs, j’espère vraiment que Beck fera un roman sur la sœur de Tony que je vois bien avec l'ami de ce dernier. J’adorerais que ça se fasse en tout cas, et puis ça permettrait de passer encore un peu de temps avec Kara et Tony. Je croise les doigts, je veux retourner à Owl City.
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