Le temps d’une lettre, Bennett, soldat américain en mission au Moyen-Orient, oublie les horreurs du quotidien. Et même s’il ne la connaît qu’à travers leur correspondance, il tombe sous le charme d’Ella, la sœur de son meilleur ami. Lorsque celui-ci périt au combat, il demande à Bennett de veiller sur Ella. Car la jeune mère célibataire de deux enfants se démène depuis que sa petite fille a été diagnostiquée d’un cancer.
Fidèle aux dernières volontés de son ami, Bennett vient prêter main forte à Ella. Hanté par le poids de la culpabilité, il ne lui révèle toutefois pas qui il est. Mais plus il se rapproche d'elle, plus la vérité risque de le rattraper...
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Avis Honey :
Rebecca Yarros est une autrice juste incroyable. Je m’étais éclatée avec sa saga précédente, mais ce roman est une petite pépite qui vous en fera voir de toutes les couleurs. Je n’avais pas pleuré pour un roman depuis bien longtemps.
Ella est le genre d’héroïne que j’affectionne beaucoup. Elle est jeune, a déjà vécu des épreuves et apparemment le sort s’acharne sur elle. Malgré tout, elle garde la tête froide et affronte chacune des épreuves avec beaucoup de courage. Du haut de ses 25 ans, elle a repris l’affaire familiale, elle éduque deux enfants en bas âge et prend le temps de correspondre avec son frère et depuis peu avec Chaos. Même si elle a déjà perdu une bonne partie de sa famille, son plus gros combat reste à venir : le cancer de sa fille Maisie. Si seulement elle n’avait que de ça à se soucier.
Bennett, alias Chaos, est un militaire de carrière. Il n’a jamais envisagé de faire autre chose de sa vie, ni de fonder une famille et encore moins se poser dans un coin de l’Amérique pour ses vieux jours. Jusqu’à ce qu’il perde son meilleur ami. C’est toute sa vie qui est remise en question, car entre culpabilité et loyauté, il quitte tout pour Ella. Ella dont il est tombé amoureux pendant sa correspondance, Ella qui lui a montré qu’il pouvait espérer avoir une famille, Ella qui ne sait pas qui il est vraiment.
Si on ne voit pas venir certains événements, d’autres sont assez prévisibles. La culpabilité de Bennett est assez facile à deviner, comme d’autres choses. Seulement Yarros nous pousse à ressentir une palette d’émotions bien diverses : le chagrin, la joie, l’excitation,... Les personnages vont devoir affronter beaucoup d’obstacles avant de se trouver vraiment. C’est tout un travail d’apprendre à faire confiance à quelqu’un quand on a été déçu par tant de proches, d’apprendre à lâcher prise ou encore de pardonner.
Rebecca Yarros n’épargne vraiment pas ses personnages et on souffre énormément avec eux. Heureusement que nous avons quelques moments d’accalmie. En dépit de la difficulté, Ella a beaucoup d’amour à donner, tout comme Bennett qui apprend à se donner à quelqu’un.
C’est beau, c’est triste... c’est saisissant et poignant. Un roman écrit magnifiquement par une autrice phénoménale. Un gros coup de cœur pour moi.
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