Abigaëlle a 26 ans, une magnifique chevelure rousse, un métier passionnant de scénariste et…une cicatrice. Une fine ligne blanche le long de sa joue. Un souvenir de l’accident qui a transformé sa vie à tout jamais. Comment être une jeune femme à part entière, enjouée, amoureuse quand on porte sa souffrance sur le visage ?
Le quotidien d’Erwan consiste à photographier les plus belles créatures pour les magazines de mode les plus prestigieux. Pourtant, cette jeune femme, assise seule sur un banc, le fascine.
Est-ce la façon dont elle semble plongée dans son travail ? Ou la vitesse à laquelle elle se détourne quand elle surprend son regard fixé sur elle ?
Très vite, cette fille mystérieuse l’obsède. Par chance, certains quartiers de Paris ressemblent à des villages et l’on n’est pas bien longs à s’y croiser de nouveau.
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Angela Behelle est une autrice que j’apprécie beaucoup mais que je ne lis que trop peu. Je n’avais pas pris le temps de lire la première édition de ce roman et je suis ravie que cette réédition chez Juno m’en donne l’occasion.
Ici, on se retrouve dans une romance douce et touchante à la fois. Angela prend le temps de présenter ses personnages. Ça n’empêche pas Abigaëlle et Erwan de se rencontrer dès le début du roman mais le développement de leur histoire va se faire lentement.
Erwan comprend immédiatement que pour pouvoir approcher la jolie rousse qu’il a croisé dans ce parc, il va devoir l’aborder en douceur. Car une chose est certaine, Abi n’est pas encore prête à accepter le regard de cet homme, aussi doux soit-il.
Il est vrai que le roman met un peu de temps à démarrer mais c’est pour mieux appréhender la sensibilité, la bienveillante mais aussi la souffrance des personnages. Abigaëlle est une jeune femme courageuse et lumineuse lorsqu’elle baisse sa garde, seulement elle porte encore trop de colère dans son cœur et Erwan va l’aider à avancer, à repousser ses limites. Petit à petit, la barrière vont s’abaisser et leurs cœurs vont s’ouvrir à l’amour. Le vrai.
Je peux comprendre que les Bad Boys, les patrons irascibles et autres motards dangereux sont terriblement excitants, mais un homme gentil, doux, qui fait tout pour vous mettre en confiance est un million de fois plus irrésistible en ce qui me concerne. J’ai craqué, comme Abigaëlle. Je ne peux que vous conseiller de craquer à votre tour.
Malgré tout, si j’ai passé un beau moment, je ne vous cache pas que j’ai ressenti un peu de frustration car l’autrice prend le parti de ne pas développer certains passages que j’aurai apprécié lire. Mais cela n’empêche pas de fondre pour ce couple adorable.
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