Quand désir rime avec danger.
Cameron Reed est solitaire, passionné de musique, et n’accepte qu’une seule femme dans sa vie : Miss Patate, sa chatte psychopathe.
Elena est lumineuse, naïve et en danger.
Entre eux, c’est puissant et explosif dès le premier regard.
Sauf que le moindre rapprochement pourrait faire basculer la vie d’Elena dans le cauchemar.
Auront-ils la force de tout risquer pour se retrouver ?
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Avis Honey :
Ne vous fiez pas au résumé, il est loin de vous donner le contexte réel de ce roman. Celui-ci aborde des sujets difficiles auxquels je ne m’attendais pas.
D’ailleurs , j’ai un avis très mitigé le concernant, je n’arrive pas à savoir ce que j’ai ressenti en le lisant. Je pense que je n’aurai pas dû enchaîner deux lectures intenses l’une derrière l’autre parce que c’est trop d’émotions en peu de temps et j’avais envie de quelque chose de tout de même plus léger.
Enfant, le héros, Cameron, s’est retrouvé du jour au lendemain dans un nouveau pays, avec une autre langue à apprendre et surtout dans un milieu social dont il ne connaît pas les règles. Il a été harcelé, humilié pendant une grosse partie de sa scolarité. Cet enfer a fait de lui un homme caractériel, égoïste, solitaire. Il rejette son milieu, sa mère et son beau-père, ne supporte pas que les femmes s’éternisent dans sa vie. Ses seuls amours sont sa chatte exécrable et sa guitare. Il rêve de pouvoir percer dans la musique et il est prêt à tous les sacrifices pour y arriver. Seulement, il n’avait pas prévu de tomber sur Elena en chemin.
Elena est une jeune femme adorable, douce, très naïve, rêveuse mais surtout lumineuse. Il se dégage d’elle une superbe aura qui attire indubitablement. Ce portrait est mignon tout plein, seulement quand on s’intéresse vraiment à ce qui se cache derrière ses fringues usées, sa maigreur, sa timidité, ça fait peur.
Quand Cameron a vécu son enfer en enfance, celui d’Elena ne s’est toujours pas arrêté. Elle le vit encore au quotidien. La famille qui l’a embauché profite de son statut pour l’exploiter dans tous les sens du terme. C’est difficile, rageant... On s’attache très facilement à cette petite souris toute mignonne et on lui souhaite très vite que la vie lui apporte de belles choses. C’est-à-dire que Cameron la sorte de sa cage dorée empoisonnée.
Anna Wendell a une plume très agréable, intense et prenante. On se laisse facilement embarquer dans son récit. J’ai passé un bon moment, même si j’avais envie d’avancer plus vite que la musique.
Mon souci, c’est que je n’ai pas réussi à m’attacher au héros. J’ai trouvé certaines de ses réflexions assez maladroites et je me suis un peu détachée de lui.
Pourtant, les sujets abordés sont traités avec beaucoup de précaution, mais à partir du moment où j’ai pris en grippe le héros, je n’étais pas complètement dedans. Peut-être que si je l’avais lu à un autre moment, ce serait mieux passé. Il n’empêche que le contexte est vraiment intéressant donc n’hésitez pas à y jeter un œil si le cœur vous en dit.
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