mardi 1 octobre 2019

Fictions : Veronica Mars - Time is running out 1/3


Contexte :

A l'époque, la série venait de se terminer est j'étais frustrée car il restait des questions sans réponse alors j'ai essayé de répondre à certaines que je me posais....
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Time is running out


Une jeune femme est accoudée sur le balcon d’un appartement situé au 25ème étage d’un building se trouvant au cœur d’une des villes les plus mythiques des Etats-Unis. Elle a son regard dans le vide et ses yeux regardent l’horizon comme si elle souhaite être ailleurs. Au bout de quelques instants, elle se retourne et voit à l’intérieur ses amis qui chantent en suivant un dvd karaoké ce qui la fait sourire puis la décide à entrer.

Voix-Off : Apparemment, il y en a qui ont loupé leur vocation. Un long cursus scolaire n’est pas leur voix de prédilection. Ils auraient dû prendre des cours de chants avec Britney… Ça n’aurait pas été pire… Mais c’est tellement marrant. Elle s’avachit dans le canapé et continua de les regarder chanter.

Mac : Eh ! Veronica, viens chanter avec nous. 
Wallace : Oui, tu verras, ça te changera et tu paraîtras moins Veronica Mars pour une fois. 
Veronica : Très drôle Fennell. Ça n’empêche que je n’ai pas très envie de pousser la chansonnette. Ce n’est pas mon truc… 
Wallace : C’est trop fou pour toi ? 
Mac : S’il te plait Veronica… A ce moment, la sonnette retentit. 
Veronica (allant ouvrir) : Sauvée par le gong ! Mais qui cela peut-il bien être ? Je me le demande… Elle ouvre la porte… Faussement étonnée. Oh, Sam et Mike. Quelle surprise ! Sam je parie que tu as oublié tes clés. 
Sam (faisant la moue pour confirmer l’oubli du sésame d’entrée) : Je te jure que je ne te l’ai pas ramené… Il était déjà là quand je suis rentrée et il m’a suivi. 
Veronica : Ne t’inquiète pas, je sais qu’il est du genre pot de colle mais c’est pour ça qu’on l’aime. Elle passe sa main dans les cheveux du jeune homme. Notre petit fouineur. 
Mike : Eh, tu vas me décoiffer. 
Veronica : Ça ne changera rien car on ne peut pas dire que tu sois coiffé… Puis, elle retourne sur le balcon. 
Sam : Pourquoi est-elle si morose ? Depuis quelques jours j’ai l’impression qu’elle est ailleurs. 
Mike : C’est Miss V alors ça ne devrait pas t’étonner. 
Mac (songeuse) : Miss V, ça fait si longtemps… Puis, se ressaisissant. Une vieille histoire qui fait qu’aujourd’hui elle voudrait être ailleurs. 

(Flash Back) 

Veronica se lève tranquillement. Une nouvelle journée s’annonce et le soleil est au rendez-vous. Sur la table de la cuisine, le journal est posé mais la première page ne fait pas de pub pour Keith. En effet, le journaliste l’accuse d’avoir détruit des preuves pour protéger sa fille ce qui, pour un candidat à l’élection de shérif, fait très mauvais genre…
(Fin) 

Wallace (arrivant derrière Veronica) : Pour toi, toujours là je serai. 
Veronica : Waouh ! J’en ai de la chance. Maître Yoda est à mes côtés. Un rêve de petite fille. Plus sérieuse. Par contre, Obi Wan n’est pas encore arrivé. 
Wallace (pour une fois sérieux) : Morosité, morosité quand tu nous tiens. 
Veronica : Et elle ne lâche pas en plus. Elle est très coriace. 
Wallace : Comme une sangsue… Oh ! La grande méchante. Elle n’est vraiment pas gentille. 
Veronica (un air abattu) : Je suis une gentille fille, pourtant. Je n’ai jamais rien fait de mal. Enfin, rien de trop grave… 
Wallace (la prenant dans ses bras) : Si abattue première fois que je te vois. 
Veronica : Je sais que depuis qu’il a pris ma défense quitte à perdre sa place, quelque chose s’est cassé car j’ai trahi sa confiance une fois de plus mais je pensais qu’on était passé au-dessus de ça. 
Wallace : Tout reconstruire il faut. 
Veronica : Ok j’ai compris Yoda, mais peux-tu me dire si mon Wallace va faire une apparition ce soir ? 
Wallace (souriant) : C’est bon je suis là ! Pause. Tout vient à point à qui sait attendre… La taquinant. 

A l’intérieur, une musique bien connue de Wallace et Veronica retentit. 

Wallace : Tu nous la refais comme il y a quelques années ? 
Veronica : Je ne sais pas… Puis, Wallace la prend par le bras et ils entrèrent dans le salon. 
Wallace : Mesdames et messieurs, je vous présente Veronica Mars. Veronica Mars, c’est à vous. 
Veronica (regardant ses amis à tour de rôle) : Tu me le paieras Fennell. Puis la musique commença à remplir la pièce et Veronica commença à chanter. One way or another… 

Tous la regardent médusés et se sourient comme pour dire qu’elle est géniale. 

Voix-Off : Me revoilà au point de départ. Il ne manque plus qu’une bande de mecs complètement dingues à me donner des billets pour que je me déshabille et j’aurai l’impression de jouer dans strip-tease aux côtés de Demi Moore… Ma vie est un film. Merci Wallace, tu me le paieras… Et puis mince alors, il faut que j’en profite… Où est passée la Veronica qui existait encore il y a quelques temps… Pourquoi n’est-elle plus là… J’ai beau la chercher mais je ne la retrouve pas… Veronica, Veronica Mars où es-tu ?!? 

Mac (venant la rejoindre et commençant à chanter avec elle) : One way or another… 

Voix-Off : Que ça fait du bien d’être avec tous mes amis. Un retour aux sources… Il ne me manque qu’une personne et je serai aux anges… Enfin, si je veux être honnête avec moi-même, il me manque deux personnes dont une qui me met hors de moi rien qu’à l’idée de me dire qu’il me manque… Je suis Veronica Mars et je dois pouvoir vivre sans me dire qu’il me manque la présence d’un prince charmant car ça n’existe pas. Sauf dans les contes de fées et tout le monde sait que ma vie n’en est pas un… 

Quelque temps auparavant. 

Voix Off : Voici mon nouveau monde. Ici, ce n’est plus Neptune mais l’école du FBI à New York. Et oui, vous avez bien entendu FBI et New York associés… Quels doux mots à mes oreilles. Son regard fait le tour des lieux. Là-bas, vous avez ceux qui ne vivent que pour réussir. C’est un peu les geeks du lycée. Puis, au fond, vous voyez les plus populaires ou du moins ceux qui pensent qu’ils pourront réussir parce qu’ils sont enfants de MONSIEUR, les 09ers new-yorkais. Et là-bas, et bien, c’est ma sphère, mes amis. Je suis ici depuis quelques mois maintenant, un mois et demi pour être exact. Et je dois dire que ces personnes sont les plus intéressantes à connaître de notre promo. Il y a Samantha « Sam » Beckett. Comme vous pouvez le voir, c’est tout mon contraire. Et oui, elle est grande, cheveux châtain et surtout elle ne vient pas de Neptune mais de Jacksonville en Nouvelle-Orléans. Et à côté, c’est Michael « Mike ou Coop’ » Cooper notre mascotte que j’adore torturer. Et oui, il a une petite tête de fouine que j’adore. Ses yeux vert amande et son regard de cocker triste me donnent envie de le taquiner. Mike est originaire de la Grosse Pomme et c’est lui qui nous embarque dans des soirées qui sont soi-disant des bons plans. 

Veronica (s’asseyant) : Salut la compagnie. Quel est votre souffre douleur de la journée ? 
Sam : Pour moi ce sera mon livre de criminologie… Qui en veut ? 
Mike : Perso, je propose … 
Veronica (le coupant) : Trop lent Coop’. Tu passes ton tour. 
Mike : V, tu es vraiment, comment dire… 
Veronica : Encore trop lent. Apprends à t’exprimer correctement mon cher ou tu vas… 
Mike (la coupant à son tour) : Me faire manger tout cru ? 
Sam : Que Dieu me protège… Bon je vous laisse à votre petit jeu qui a l’air, comment dire, très amusant… A plus les filles. 
Mike : Eh ! Je suis là au cas où tu l’aurais oublié. 
Veronica : Sans vouloir te vexer, je ne crois pas qu’elle t’ait oublié. Elle se lève. Cher Mike, je te laisse. Je vais rejoindre notre ami commun alias Mister Enrique et son super cours de criminologie. 
Mike (prenant ses affaires) : On est parti… 

Quelques minutes plus tard, Veronica et Mike ont rejoint Sam à leur cours de criminologie. 

Voix Off : Nous y voilà. Petite présentation dans les règles de l’art. Comment apprendre ce qu’est la criminologie ? Et oui, c’est vrai que tous les criminels se ressemblent… Elle s’assoit. Écoutons ce que monsieur Enrique a à nous dire aujourd’hui comme stupidité sur la psychologie criminelle et comment la comprendre. Tout un programme… 

Mr Enrique : Bonjour à vous, nouvelle heure de cours, nouvelles questions, nouveau débat. Alors, pour vous, qu’elle est le plus grand criminel de tous les temps ? Melle Mars, une idée peut être ? 
Veronica : Je ne sais pas, Michael Jackson peut être. Tous les élèves rigolent. Et bien oui quoi, il a quand même voulu jeter ses enfants par-dessus le balcon. 
Mr Enrique : Merci Melle Mars… Quelqu’un d’autre peut-être ? Il regarda la salle mais personne ne réagit. Bon et bien parlons de Bonnie and Clyde. Qui veut les jouer ? 

La classe passe une heure à discuter du meurtre idéal et surtout aux moyens de trouver des preuves dans divers cas. Mais lorsqu’ils sont relâchés, les élèves se sentirent comme libres… 

Sam : Veronica, super le coup de Michael Jackson. J’ai bien rigolé. 
Mike : On va boire un coup ou vous préférez aller replonger la tête dans vos livres ? 
Veronica : Boire un verre ? Je réfléchis quelques secondes… Elle fait mine de s’interroger. Je suis d’accord mais laissez-moi le temps d’appeler Mac et Wallace car depuis qu’ils sont rentrés du break, je ne les ai pas vus, enfin surtout Wallace. 
Sam : Ne t’inquiète pas pour eux, ils nous attendent déjà. 
Mike : On prend ma voiture. Rouler en décapotable, c’est la classe. 
Veronica : Mike et sa grosse tête légendaire… Désespérant. Puis, elle saute dans la voiture que Mike a ramenée suivi par Sam. 

Cela fait maintenant 3 mois que Veronica a emménagé à New York et qu’elle partage un appartement, au début uniquement avec Mac, puis Sam s’est incrustée car la vie à la cité U ne lui convenait pas vraiment. Quant à Wallace, après les déboires qu’il a connu à Hearst, il a demandé à venir étudier à New York mais officieusement, il est chargé par Keith de veiller sur sa fille. Quant à Mike, celui-ci vit dans une chambre à l’école du FBI mais l’appartement des filles est sa seconde maison. En fait, l’appartement des filles est leur QG où ils se retrouvent très souvent voir même tout le temps. Dès le départ, Sam, Mike et Veronica se sont bien entendus. Malgré leurs origines différentes, ils se sont trouvés et se complètent formidablement. 

Wallace : Eh Veronica. Comment va ma détective préférée ? 
Veronica : Je crois qu’elle va bien mais son fidèle compagnon lui a manqué. 
Wallace : Me revoilà après quinze jours dans la ville du grand secret. 
Mac : Pas trop dur le retour à Neptune ? 
Veronica : Dur dans la même phrase que Neptune ? Ça ne fait pas un peu trop ? 
Sam : En tout cas, j’ai l’impression que Wallace n’est pas revenu seul… 
Mike (intrigué) : Qu’y a t-il dans ta voiture Fennell ? Un kangourou ? 
Wallace : Non c’est Zébulon du manège enchanté ! 
Veronica : Allez, ne fais pas durer le suspens. Montre-nous… Je suis impatiente. 
Mac : Non, tu es juste Veronica Mars. 
Wallace (ouvrant la porte) : Allez, sors de là. Il regarde Veronica. SURPRISE ! 
Veronica : Back Up. Tu es là. Elle regarde Wallace. Papa ne s’en sortait plus avec lui ? 
Wallace : Apparemment, tu lui manquais de trop et il ne voulait plus rien faire alors ton père a pris le taureau par les cornes… 
Mike : Ou plutôt le chien par le collier. 
Veronica (caressant Back Up de façon gâteuse) : Et oui, c’est maman. Elle t’a manquée hein mon gros toutou. Oh oui, les caresses de maman t’ont manquées… 
Sam : Je suis en train de rêver… Pause. Eh Veronica, il a quoi autour du cou? 
Veronica (regardant le collier puis souriant) : Un mot de mon héros. Elle ouvre l’enveloppe et lit la lettre. Puis vers Wallace. Merci ! Tu pourras envoyer ton rapport de la semaine maintenant en lui disant que je vais bien et que j’ai bien réceptionné son colis. 
Mac : Une question comme ça mais on fait quoi de Back Up ? Parce qu’aller dans un bar ça ne va pas être facile… 
Sam : Allez, on va à la maison. Mike, tu nous emmènes ? 
Wallace : Veronica, tu montes avec moi ? Il faut bien que tu commences à t’occuper de ce cher gros toutou. 
Mac : On se retrouve à la maison. A tout de suite. Elle monte dans la voiture de Mike en compagnie de Sam puis la voiture disparaît. 
Veronica (montant dans la voiture) : On ne me la fait pas. Qu’est-ce qui se passe ? 
Wallace (embarrassé) : Rien, j’avais juste cette lettre en plus à te donner et je n’avais pas envie de le faire devant tout le monde. Il lui tend une enveloppe sur laquelle « Veronica » est inscrit. 
Veronica (reconnaissant l’écriture) : Quand l’as-tu vu ? Il va bien ? Qu’est-ce qu’il devient ? 
Wallace : Lis et tu sauras… Enfin, je pense. Ce n’est pas à moi de te répondre… Puis il démarre et en regardant dans son rétro, il voit une silhouette bien connue qui n’est autre que Logan Echolls. 

Arrivés à l’appartement, tout le monde s’installe et Back Up découvre, grâce à sa truffe extrêmement mise à l’épreuve, son nouvel environnement. Une fois fini, il vient s’allonger aux pieds du canapé tout près de Veronica. 

Mac : C’est quoi cette enveloppe sur le bureau ? 
Veronica : Je ne sais pas, je ne l’ai pas encore ouverte. 
Sam : Qu’est-ce que tu attends pour l’ouvrir ? 
Veronica : Je ne sais pas… Le déluge peut être. Ou alors que Mike devienne intelligent. 
Mike : Ah ah, très drôle Mars. 

Voix Off : Que me veut-il ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette lettre ? Et pourquoi Wallace est-il SON messager ? 

Wallace : Sinon, des nouvelles de vos géniteurs ou de leurs substituts ? 
Sam : Mais oui bien sûr, ma reine de mère m’a encore dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi je m’obstinais à vouloir être dans cette école et qu’il fallait que je prenne exemple sur mon frère qui lui n’est autre qu’à Harvard ! 
Mike : Harvard ? La classe… 
Veronica : Tu veux que je te fasse un dessin des relations entre mon père et moi au cas où tu aurais raté quelque chose pendant ce break d’automne ? 
Mike : Attention, Melle Mars attaque. 
Veronica : C’est bien connu, je reste ici en vacances pour les beaux yeux du professeur Rogue alias Enrique. 
Mac : Je sais que les relations avec ton père ne sont plus pareilles mais ne t’en prends pas à Wallace. 
Wallace : Ne t’inquiète pas Mac, il n’y a pas de problème. Miss V joue la fausse étonnée. 
Veronica : Wallace, Wallace, Wallace… Je ne peux vraiment plus rien te cacher. Je t’ai appris trop de choses petit scarabée… Zut alors. 

Voix Off : C’est vrai qu’entre mon père et moi ce n’est plus comme avant vu qu’il a fait l’objet d’une enquête par le procureur à cause de moi mais aujourd’hui, ça va mieux. En tout cas, je n’ai pas à me plaindre car quand on connaît un peu mieux la vie de Mac, de Sam ou encore Mike, mon père est toujours mon héros. La preuve en est avec Back Up. Je donnerai tout ce que j’ai pour pouvoir aider Sam à avoir de meilleures relations avec sa mère qui est la nouvelle sorcière de ma vie. Et oui, Mme Beckett est la digne remplaçante de Céleste Kane – « Ma pauvre fille, si tu arrives à finir cette école, tu auras peut-être réussi à faire quelque chose de ta vie » a-t-elle dit à sa fille le jour de la rentrée… Quant à Mike, il a perdu son père quelques mois avant d’arriver ici… 

Mac : Bon changeons de sujet. Passons à des choses plus gaies. 
Veronica : A quel jeu interdit au moins de 16 ans voulez-vous jouer ? Elle se tourne vers la TV et sort deux boites de jeux vidéo. Et oui, je vois très bien la déception sur vos visages mais à quoi pensiez-vous ? 
Mac : Je ne sais pas moi… Et pourquoi pas une partie de… 
Wallace (la coupant) : de paintball nocturne ! Voilà c’est dit. 
Mike : Bonne idée. Qui m’aime me suive. 
Veronica : Bonne soirée alors. 
Mike : Je n’aurais jamais dû dire ça… Pause. Et si je dis qui veut passer ses nerfs sur moi me suivent ? Ça passe mieux ? 
Sam : Alors là, je dis : mais pourquoi on est toujours là ? 
Mike : Je savais que vous m’aimiez mais que vous ne vouliez pas vous l’avouer. Il se lève suivi de Wallace. On est parti. 
Mac : Allez Veronica, ramène tes petites fesses par ici. 
Veronica : Ok, j’arrive mais attention, si je gagne je ne veux pas de mauvais joueur. Pause. Elle passe devant l’enveloppe, la prend puis la repose. The show must go on ! 

Voix Off : Il faudra que je me décide à la lire un jour… Que me veut-il ? Peut être une longue apologie sur ce qu’est l’amour ? Des excuses ? En même temps, dans cette histoire, je ne suis pas tout à fait innocente non plus car à trop vouloir le changer et ne pas lui dire que je voyais ses efforts, à le prendre comme une chose et ne pas lui faire confiance, on ne peut pas dire que j’étais la petite amie idéale… On verra plus tard car pour le moment, la Veronica détective est en stand by pour laisser place à la Veronica qui essaie de s’amuser. 

La soirée se passe entre rire, peinture et mauvaise foi pour les perdants et en particulier pour Mike. Sur le chemin du retour, l’humeur est à la nostalgie et chacun reparle des années lycée. Sam explique qu’au lycée elle était très populaire de part le fait qu’elle était la capitaine des pompoms girls et que son petit ami n’était autre que le capitaine de l’équipe de basket. Pour ce qui est de Mike, celui-ci était, selon ses dires, le petit rigolo de service qui aimait les mangas et le cinéma asiatique. Un OVNI apparemment. 

Voix Off : Et dire qu’au lycée on ne se serait jamais adressé la parole. Heureusement qu’on a grandit. 

Le lendemain matin, Veronica est réveillée par le téléphone mais au bout de quelques instants, elle s’aperçoit que quelqu’un a décroché. Elle se tourne de l’autre côté et voit que la fameuse enveloppe est sur sa table de chevet. 

Voix Off : Qui de Mac ou Wallace l’a mise ici ? Il faut vraiment que je la lise car si elle me suit partout, il doit y avoir une raison…

Au moment où Veronica prend l’enveloppe et commence à l’ouvrir, Sam crie ce qui fait sortir Mac et Veronica de leur chambre plus vite que leur ombre.

Veronica : Sam ! Qu’est-ce qui se passe ?
Mac : Pourquoi es-tu dans cet état ?

Sam est assise par terre, en larmes, avec le combiné du téléphone dans la main. Elle n’arrive plus à parler. Veronica le prend et commence à échanger quelques mots avec l’interlocuteur.

Veronica : Bonjour, je suis Veronica, une amie et colocataire de Sam. A qui ai-je à faire ?
Inconnu : Bonjour, je suis le père de Samantha et je viens de lui apprendre une terrible nouvelle…
Veronica : Est-ce que je peux vous demander de m’aiguiller un peu car elle est sous le choc et je ne suis pas sûre qu’elle va nous parler immédiatement.
Père : Sa mère, son frère et moi sommes actuellement à New York car Sam devait venir y faire un stage.
Veronica : Sam ? Mais, elle est à l’école à New York…
Père : Son frère s’appelle Sam ou plutôt Samuel. Ils sont faux jumeaux. Elle ne vous en a jamais parlé ?
Veronica : Pas en tant que frère jumeaux qui s’appelle Sam. C’était plutôt Adam. Mais, ceci ne me dit pas pourquoi mon amie est assise sur le sol en pleurs. Mr Beckett, que se passe-t-il ?
Père : Son frère vient d’être enlevé. En tout cas, il a disparu.
Veronica : Je comprends mieux. Merci.
Père : Je vais passer voir ma fille ce soir. J’espère que ça ne vous dérange pas.
Veronica : Il n’y a aucun problème Mr Beckett. Alors à tout à l’heure. Puis, elle raccroche.

Voix Off : Ma pauvre Sam… Je sais ce que tu ressens. Tu as perdu quelqu’un que tu aimes même si, pour une raison que j’ignore encore, tu nous l’as présenté sous une autre identité. Je sais ce que c’est de perdre quelqu’un que ce soit par la mort ou par le départ. Je crois que j’ai assez donné pour comprendre la situation. Puis, elle s’accroupit aux côtés de Sam et Mac.

Veronica (prenant Sam par les épaules) : On est là. Ne t’inquiète pas.
Sam : Pourquoi lui ? Je sais que ce n’est pas toujours rose entre nous mais c’est mon frère et je l’adore. On se dispute mais rien d’anormal.

Après cette révélation, Veronica et Mac amènent Sam dans sa chambre pour qu’elle se repose puis, elles retournent dans le salon.

Mac : Que vas-tu faire Veronica ?
Veronica : Pourquoi me demandes-tu ça ?
Mac : Ne me dit pas que tu ne vas pas essayer de trouver le pourquoi du comment dans cette histoire. Tu es Veronica Mars, non ?
Veronica : En fait, j’attends de voir. J’ai des questions à poser à Sam et puis, son père devrait passer dans la soirée donc… Mais j’avoue que je me pose déjà beaucoup de questions.
Mac : Le contraire m’aurait étonné. Pause. Au fait, as-tu lu cette mystérieuse lettre ?

Voix Off : Avec tout ça, j’en ai oublié cette fameuse lettre. Elle est toujours sur ma table de chevet mais pour je ne sais quelle raison, j’ai peur. Mon passé me rattrape et j’avoue que je n’ai pas forcément envie de faire un tête-à-tête avec lui en ce moment.

Veronica (dans ses pensées) : Je t’avouerai qu’elle est toujours sur ma table de chevet.
Mac : Mais tu sais au moins qui en est l’auteur ? Et comment elle est arrivée entre tes mains ?
Veronica : Je suis Veronica Mars, non ? Pause. Il s’agit d’une lettre de Logan que Wallace m’a transmise.
Mac : Oh !...

(Flash Back)
Retour à Hearst. Une vidéo compromettante de Veronica et Piz en train de faire l’amour tourne sur le net. A la vue de cette vidéo, Logan sort de ses gonds et va défigurer Piz de ses poings délicats. Lorsqu’elle apprend cette nouvelle, Veronica est hors d’elle et prononce une phrase qui lui brise le cœur ainsi que celui de Logan.
Veronica : Tu sors de ma vie pour toujours.
(Fin)

Mac : Tu devrais l’ouvrir Veronica comme ça, tu arrêterais de te torturer l’esprit. Et puis, tu connais Logan ?
Veronica : Peut être mais il arrive toujours à me surprendre en bien comme en mal.
Mac : Je sais… Pause. Tu ressens toujours quelque chose pour lui ?
Veronica : C’est un peu compliqué… Ce qu’il a fait à Piz est impardonnable mais c’est Logan.
Mac : Et puis, l’histoire avec Piz est du passé. C’est toi-même qui me l’as dit alors où est le problème ?
Veronica : Le problème ? C’est que Veronica et Logan c’est un amour épique comme il le dit si bien.
Mac : Peut-être mais ouvrir la lettre n’a rien de méchant. Elle n’engage à rien. Elle se lève, sort de la pièce puis, après quelques minutes, revient avec l’enveloppe dans la main. Tiens et lis-la. Moi je te laisse. C’est à mon tour d’aller faire les courses. Puis elle quitte l’appartement.

Voix Off : Ouvrir cette lettre ? C’est peut-être la bonne solution. Et puis, de toute façon, il va bien falloir que je le fasse un jour car sinon mes nuits vont être très courtes. En parlant de nuit, j’espère que Sam a trouvé le sommeil. Il faut que je découvre ce qui s’est passé. On ne disparaît pas comme ça et encore moins lorsqu’on est accompagné de deux personnes. Cette histoire est vraiment bizarre. Je ne sais pas pourquoi mais à mon avis, cette disparition cache quelque chose de plus profond. Elle allume son ordinateur et commence à faire des recherches, notamment sur le jour de naissance de Sam. Sam & Co, voilà un nom parfait pour cette nouvelle affaire. En attendant de connaître son père et de lui parler, je vais fouiner un peu à droite et à gauche. Elle m’a dit qu’il était à Harvard et son père a précisé qu’il était à New York pour un stage… Voyons si tout ça colle bien.

Veronica (prenant son téléphone) : Bonjour. Ici Melle Strafford, je me permets de vous appeler car un certain Samuel Beckett nous a envoyé un CV et je souhaite vérifier ses références.
Standardiste : Que puis-je faire pour vous exactement ?
Veronica : Et bien, concernant son cursus scolaire, il nous indique qu’il est étudiant à Harvard alors je voulais savoir si c’était bien le cas.
Standardiste : Alors dans ce cas, je vous transmets au bureau des admissions. Veuillez patienter un instant. Merci.
Mika : Bureau des admissions de Harvard. Mika à votre service. Donc vous voulez savoir si Samuel Beckett fait bien parti de notre université. Je vous demande un instant, j’interroge mon ordinateur.
Veronica : Allez-y, je vous en prie.
Mika : Et bien effectivement, Samuel Beckett fait bien parti de notre établissement. Il est en 4ème année d’économie.
Veronica : Éventuellement, vous avez ses objectifs professionnels ?
Mika : Et bien, il a fait une demande au NYSE, une dans une grande entreprise de logiciels informatiques et une dernière dans une entreprise de développement écologique. Cependant, je ne peux pas vous dire quelles entreprises exactement, secret professionnel.
Veronica : Je vous remercie Mika. Vous êtes quelqu’un de très aimable.
Mika : Puis-je vous demander pourquoi toutes ces questions ? Mais Veronica avait déjà raccroché.

Voix Off : Une grande entreprise de logiciels informatiques ? Une entreprise de développement écologique ? Deux secteurs plein de corruption et qui peuvent être assez dangereux… Elle écarte des prospectus qui se trouvent sur la table. Et si mon passé me rattrapait plus vite que prévu… « Logiciels Kane contre logiciels Back & Beck. Le journal de l’économie informatique vous donne les dessous de l’histoire ». Ok, les Kane, je les connais mais Back & Beck, ça ne me dit rien. Attention, Mister Google, j’arrive.

Cependant, à peine la page web chargée, quelqu’un frappe à la porte. Veronica se lève assez vite et silencieusement pour ne pas réveiller Sam.

Veronica (ouvrant la porte) : Bienvenue chez nous.
Mike : Bonjour Veronica.
Veronica : Mike, qu’est-ce qui t’arrive ? D’habitude tu es plus…
Mike (la coupant) : tu n’es pas assez rapide petit scarabée. Pause. J’ai reçu un sms de Sam…
Veronica : Ok, j’ai compris. Allez entre. Je ne vais pas te laisser sur le pas de la porte vu que c’est Sam qui t’a appelé.
Mike : Oh ! Merci Veronica tu es trop bonne. Au fait, dans un autre sujet, j’ai croisé une personne proche de toi avant de venir qui m’a donné ça pour toi. Il lui tend une nouvelle lettre.
Veronica (voyant l’écriture) : Qui t’a donné cette lettre ?
Mike : Eh. Du calme. C’est Wallace et il m’a dit de te dire que tu en aurais une chaque jour tant que tu ne les aurais pas ouvertes.

Voix Off : Wallace, de quel côté es-tu ?

Mike : Comment va Sam ?
Veronica : Elle est dans sa chambre et j’espère qu’elle se repose.
Mike : Et où en est Miss V dans son enquête ?

Voix Off : C’est vrai que je n’ai pas à me cacher de mon côté super détective devant Sam et Mike…

Veronica : Je n’ai pas grand chose pour le moment… Juste quelques recherches par-ci, par-là.
Mike : Je te fais confiance, d’après Wallace, tu es une experte en la matière. Tous les deux se sourient.
Veronica : Merci petite fouine. Elle lui fait un clin d’œil.
Mike (plus sérieux) : Est-ce que je peux t’aider à faire quelque chose ? A rechercher des indices, à faire des interrogatoires ?
Veronica : Contente de voir que tu veux aider Sam mais je te rappelle qu’on n’est pas dans un épisode des Experts…
Mike : Pourtant, on est à New York.
Veronica : Enfin bref… Pause. Elle lui tend un prospectus. Voilà où j’en suis.
Mike : Back & Beck. Oui c’est une bonne idée bien que je ne la comprenne pas…
Veronica : J’ai appelé Harvard pour avoir quelques renseignements et ils m’ont donné quelques pistes pour le stage que son frère devait effectuer.
Mike : Et une d’entre elles était une boite informatique.
Veronica : Bien vu.
Mike : Et alors tes recherches se sont portées au hasard sur les industries Kane et Back & Beck…
Veronica : Plus sur Back & Beck pour tout t’avouer…
Mike (lui coupant la parole) : Tu ne peux pas t’arrêter sur une seule piste. Il faut tout essayer. Il prend l’ordinateur et commence à taper Kane Industrie en recherche.
Veronica (lui tirant l’ordinateur) : Si tu m’avais laissé finir, j’aurai réussi à te dire que les logiciels Kane je connais toute l’histoire alors que Back & Beck non ! A cette phrase Mike resta perplexe mais décide de ne rien demander. C’est une longue histoire que je te raconterai en temps voulu.
Mike : Comme tu veux. C’est toi qui décide. Il tape alors Back & Beck sur le clavier. Et voilà un site qui devrait répondre à nos questions.
Veronica : Qui est le fondateur de cette entreprise ?
Mike (surfant sur le site) : Regarde, voilà la réponse à ta question.
Veronica : James Backwood et Ryan Beckett. Mike et Veronica se regardent.
Mike : Beckett ?!? Tu crois que ça a un rapport avec Sam ?
Sam (qui s’était réveillée) : C’est mon oncle, le frère de mon père.
Veronica : Comment vas-tu ? Tu as réussi à te reposer un peu ?
Sam : Oui grâce à ton stratagème et celui de Mac…
Mike : De quoi ?
Sam : Somnifère est le maître mot dans les coups durs. Elle sourit.

Veronica et Mike arrêtent leurs investigations pour ne pas y mêler Sam et surtout ils ne veulent pas lui donner de faux espoirs. Malgré tout, cette dernière sait pertinemment que ses amis font des recherches.

Mike : Maintenant que tu es réveillée, ça te tente d’aller faire un tour ?
Sam : Oui mais avant, je vais prendre une douche. J’en ai pour 10 minutes.
Veronica : Va te préparer. Et ne t’inquiète pas, on sera toujours là à ton retour.

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