Spécialiste de protection rapprochée, Kate accepte de mauvaise grâce d’assurer la sécurité de l’icône du foot, Terim, un défenseur virtuose surnommé le Sorcier par ses fans. Kate déteste ce genre d’homme : froid, stoïque, super sexy. Mais il faut bien qu’elle gagne sa vie ! Elle débarque chez lui sans crier gare. Cette entrée en matière n’est pas du tout du gout du beau sportif. Commence alors entre la bodyguard au caractère bien trempé et le magicien du ballon imbuvable - mais dont elle ne peut ignorer le charisme - une cohabitation forcée qui va faire des étincelles…
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Dans le premier tome de cette saga, on avait déjà pu remarqué les origines de nos héros lui chilien et elle d’origine mexicaine. Dans ce second roman, on va apprendre à connaitre à un héros suédo-turco-musulman.
Alors comme ça, ça peut sembler banal. L’auteure pourrait tout simplement nous faire voyager en Suède ou en Turquie. Mais pour le coup, ce sont les croyances musulmanes de Oz qui va donner le ton concernant le fond de l’histoire.
Si j’entre clairement dans le vif du sujet, c'est parce que cela m’a un peu déstabilisé au début de ma lecture. Clairement, je ne m’y attendais pas. Rebecca Crowley a imaginé une histoire dont le contexte est bien réel et même très présent dans les esprits. Son héros va devoir supporter les foudres d’un groupe, Citoyens d’abord, qui le prend pour un terroriste.
Aussi difficile et réaliste que soit ce thème, on se prend vite d’affection pour ce superbe arrière gauche de l'équipe de la Skyline qui a seulement envie de faire son chemin. En quoi le fait qu’il prie avant le début du match soit offensant pour qui que ce soit, lui, un pacifiste de surcroît ?
Il est musulman, certes. Il a ses propres croyances, ses propres convictions et un plan d’avenir. Pourquoi donc s’acharne-t-on sur lui ? Ce n'est clairement pas juste.
En parallèle, on suit le rapprochement improbable entre lui et Kate. Elle ne peut pas être plus opposée à lui : elle est une ex-militaire, elle est bordélique, vit modestement et cherche encore ce qu’elle fera demain. Ils n’ont clairement rien à faire ensemble, je me suis moi-même posée la question au fur et à mesure que l’intrigue évoluait. Comment l’auteure allait réussir à les mettre ensemble quand on voit toutes leurs différences ? J’ai eu du mal à y croire. Malgré ce lien qui les unit, aussi surprenant soit-il, il existe. Oz est d’ailleurs un homme très surprenant. Mais j’ai été impressionné par leur parcours et j’ai pris beaucoup de plaisir à les suivre.
Cette saga est déstabilisante mais elle sort des sentiers battus et nous permet de voir autre chose que nos schémas habituels. Il me tarde déjà de voir ce que va donner le roman suivant.
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